Pardon de Yayi à Patrice Talon : Komi Koutché fait du zèle sur Rfi

Alors que des doutes persistent sur les conditions du pardon que le chef de l’Etat dit avoir accordé à l’homme d’Affaire Patrice Talon et ses supposés complices dans l’affaire dite de « tentative d’empoisonnement du Président de la République et d’attentat » le ministre béninois de la communication Komi Koutché a fait du zèle sur Rfi ce matin. 

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« A l’heure où je vous parle, je suis le ministre intérimaire de la Justice, le titulaire étant absent, je peux vous dire que j’ai donné les instructions tout à l’heure » a-t-il déclaré dans une interview. Comme s’il était Yayi, le ministre Komi Koutché dit pompeusement «  J’ai signifié au procureur que nous n’avons plus d’intérêt à poursuivre l’affaire. ».

Désormais la balle n’est plus dans le camp du gouvernement. Selon lui «  Il revient à ce dernier –au procureur- donc de formuler son réquisitoire, aux fins vraiment de constituer l’annulation d’accusation demandée par l’arrêt de la Cour suprême, pour que devant cette chambre d’accusation, le procureur général abandonne la poursuite et que les avocats de la partie civile se désistent.

Ce qui sera sanctionné par la mise en liberté de tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire-là. ». Et apparemment Komi Kouché est dans le secret des médiateurs qui ont obtenu le pardon. Pour le ministre de la communication Komi Koutché, devenu occasionnellement ministre de la justice, les médiateurs ont permis d’avoir la vérité.

«La vérité à travers le message de notre cher compatriote, dont je tiens à saluer ici l’humilité retrouvée, Patrice Talon, qui dans son message transmis au président Boni Yayi par le président Abdou Diouf, le médiateur, regrette sincèrement et profondément le fait qu’il ait pu nuire d’une manière ou d’une autre au président de la République dans sa tentative de défense des intérêts » assure-t-il, persistant et signant « Il –Talon- a regretté également dans le même message l’activisme politique qui a été le sien durant cette situation et s’engage à y mettre fin ».

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