« Il n’y a pas de malades à Ebola au Bénin » selon le résultat des prélèvements suspects envoyés dans un laboratoire spécialisé à Lagos au Nigéria, selon le ministre de la Santé. Dorothée Akoko Kindé Gazard qui a apporté cette bonne nouvelle au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi 11 août 2014 en présence du représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Bénin, M. Youssouf Gamatié.
«Au jour d’aujourd’hui, 11 août 2014, les prélèvements suspects envoyés à un laboratoire accrédité à Lagos sont revenus négatifs. Ce qui veut dire qu’au Bénin, les cas suspects n’ont pas été confirmé ». C’est ainsi que le ministre béninois de la Santé, Mme Dorothée Akoko Kindé Gazard a au cours d’une conférence de presse, tenue ce lundi, apporté la bonne nouvelle de l’absence du virus Ebola sur le territoire national après la vague des rumeurs qui ont mis tout le pays en alerte. « A cet instant où je vous parle, nous n’avons pas de malade à Ebola au Bénin » a-t-elle précisé. Cette bonne nouvelle est attestée par le représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Bénin, M. Youssouf Gamatié. « Nous avons personnellement parlé avec le professeur responsable du laboratoire de virologie qui a suivi (…). Ils ont pris tout le temps nécessaire pour savoir si c’est négatif avant de nous le communiquer et nous sommes à l’aise, pour le moment, c’est négatif », il n’y a pas d’Ebola au Bénin et nous espérons que ce résultat soit également le même ailleurs-avec le laboratoire de Lyon en France-».
Maintenir la veille sanitaire
Ce résultat n’est pas synonyme de répits. Aussitôt, la bonne nouvelle annoncée, Mme Dorothée Akoko Kindé Gazard appelle à maintenir la veille sanitaire. «Nous savons que c’est une épidémie qui sévit dans la sous-région. Les populations vont et viennent, il y a un brassage entre les populations, nous devons donc maintenir la veille sanitaire et suivre au jour le jour l’apparition d’éventuels cas même si ce n’est pas le souhait d’aucun Béninois» a déclaré le ministre de la santé qui appelle les populations au calme.
De même explique-t-elle, « les signes que nous avons dans cette maladie- Ebola-, sont des signes présents dans d’autres affections (…). La seule certitude, la seule confirmation est celle du laboratoire » agréé. A en croire le ministre, si le Bénin a envoyé les prélèvements à l’étranger pour les analyses, ce n’est pas parce que des dispositions pour diagnostiquer le mal n’ont pas été prises. « Conformément à la règlementation sanitaire internationale, il y a des agents infectieux qu’on ne manipule pas n’importe comment et n’importe où. La règlementation impose d’envoyer les prélèvements vers des laboratoires précis», explique Madame le ministre de la santé. Depuis que l’épidémie a surgi dans la sous-région, le ministère de la santé du Bénin s’est inscrit dans la prévention en menant des activités de sensibilisation dirigées vers les populations sur les modes de transmission de la maladie, les précautions à prendre pour en être à l’abri. Ces activités de veille sanitaire sont renforcées aux niveaux des frontières, aéroports et ports du pays avec des mesures spécifiques par les agents de santé.
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