«Je tiens à vous rappeler que c’est le pouvoir, par sa presse interposée, qui a fait preuve de xénophobie en s’attaquant aux origines chinoises de mon père, allant même jusqu’à mettre en doute ma nationalité, invoquant pour cela, assez maladroitement d’ailleurs, l’article 10 de la Constitution sous le fallacieux prétexte que je ne serais pas éligible dans la perspective de l’élection présidentielle de 2016». C’est par ces termes que Jean Ping, un ancien proche du parti au pouvoir a tenu à réagir aux accusations de xénophobie lancées à son encontre.
En effet Jean Ping avait vivement attaqué le président gabonais Ali Bongo pour avoir nommé un béninois (M. Accrombessi) comme directeur de cabinet. Il a tenu donc à faire savoir qu’il n’était pas lui-même xénophobe. Il a également critiqué le président pour le temps d’antenne accordé à sa modeste personne; temps dit-il, largement supérieur au temps accordé aux problèmes des gabonais.
Gabon : Accrombessi et Samuel Dossou-Aworet opposent Ali Bongo et Jean Ping
Les deux anciens alliés s’affrontent par médias interposés depuis la volonté affichée par M. Ping de briguer les prochaines élections présidentielles. Toute chose qui ne semble pas plaire à l’actuel locataire du fauteuil présidentiel gabonais, candidat à sa propre succession. Pour l’heure, est-il nécessaire de rappeler à M. Ping, que la nationalité ne devrait pas primer sur les compétences, tout au moins entre africains.
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