Après l’intervention sur France24, de l’ex-président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping qui a violemment attaqué le président gabonais Ali Bongo pour avoir nommé M. Accrombessi, un Béninois comme directeur de cabinet, le chef de l’Etat gabonais est revenu à la charge.
Il a notamment rafraichi la mémoire à Jean Ping qui s’était mis dans la posture d’un xénophobe sur France24. « Monsieur Jean Ping, lui-même, a été ministre du Pétrole. Il a eu comme collaborateur Monsieur Samuel Dossou-Aworet, qui était le patron de la direction générale qui gère tout le pétrole gabonais. Vous l’avez entendu se plaindre, que M. Dossou était étranger ? Non. » Et paradoxalement, il se trouve que Samuel Dossou est aussi un Béninois.
Faisant d’une pierre deux coups, le président gabonais qui s’exprimait le 17 août à l’occasion de la fête de l’indépendance du pays, a aussi répondu à des attaques de M. Jean Ping contre sa propre personne. « Je constate simplement qu’il s’est joint à la cohorte d’un certain nombre de leaders politiques qui n’ont, vis-à-vis de ma personne et du parti que je représente, que de la haine. »,a-t-il dit à propos de celui qui était collaborateur de son feu père.
Gabon : après la salve d’Ali Bongo, Jean Ping réagit de nouveau
M. Jean Ping l’avait traité de « dictateur autocrate .A cela il répond « Je crois que l’on a un problème de définition. Les propos que Jean Ping a tenus sur France 24, certainement lui auraient ouvert, alors là, tout de suite, les portes du Front national »
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