Rick Perry, le gouverneur du Texas, Etat dans lequel se trouve le premier cas américain, est inquiet. Lors d’une conférence de presse, il a expliqué que le patient était en contact avec des personnes dans son entourage alors qu’il souffrait déjà des premiers signes de la maladie sans que les médecins qui l’avaient suivi en premier lieu, n’aient su qu’il s’agissait là d’un porteur d’Ebola.
Parmi les personnes qui étaient entrées en contact avec le malade, se trouvent de petits enfants. Quant à l’origine du porteur d’Ebola, selon un agent des Centres de contrôle et de prévention des maladies (Cdc), il s’agit d’un Libérien. Sur ce cas, le gouverneur regrette une rétention d’information relative à la première consultation du malade. L’homme aurait confié à l’infirmière qui s’est occupée du recensement de ses données, qu’il était, il y a peu, de retour d’Afrique.
Une information que l’infirmière a omis de transmettre aux médecins qui l’ont examiné. Désormais, tous les agents de santé aux Etats-Unis sont tenus par l’obligation de faire très attention aux patients qu’ils reçoivent et doivent être en état de veille permanent surtout avec des personnes qui reviennent d’un séjour en Afrique, l’Ouest notamment où l’épidémie fait des ravages. Déjà 3338 morts sur 7178 cas selon le dernier bilan de l’Oms en date du 28 septembre qui concerne les cinq pays touchés en Afrique à savoir la Sierra Leone, la Guinée, le Liberia, le Nigeria et le Sénégal. Les cas de la Rdc ne sont pris en compte.