Sortie de crise au Bénin : des leaders d’opinion et religieux réunis autour de Tévoédjrè Albert

Une table ronde de deux jours s’est ouverte mercredi sous l’initiative de l’ex Médiateur de la République, Albert Tévoédjrè, qui est sortie  pour la C’était au siège du Centre panafricain de prospective sociale-Institut Albert Tévoédjrè (Cpps-Iat) en présence de Nouratou Zato Yérima, représentante du Friedrich Ebert et Alexandrine Dazogo représentante du Fnuap, et du ministre chargé du dialogue social, Antonin Dossou sans oublier le président du Cpps-Iat, Albert Tévoédjrè. 

Cette table ronde survient au moment où notre pays a tendance à paralyser certaines bases essentielles du fonctionnement du Bénin et de notre démocratie chèrement acquise.

Décideurs, responsables syndicaux, leaders sociaux, leaders d’opinion et religieux étaient tous conviés à cette table ronde qui a pour objectif, selon les organisateurs, de permettre aux personnes invitées identifiées, d’échanger entre elles de la situation sociale du pays de manière à fouetter la conscience de chacun en vue d’un  autre chemin sous-tendu par des actions concrètes de développement qui préserveront les droits humains relatifs à l’éducation et à la santé quelle que soit la situation politique du pays. Il sera question pour eux, d’échanger sur la base de communications appropriées pour sensibiliser la population à un comportement de vraie responsabilité sociale. A l’ouverture des travaux, Albert Tévoédjrè dira que « … depuis ce matin, ce qui a été dit avec franchise, avec éloquence et conviction, je trouve qu’il y a de l’espoir. Ce n’est pas des millions d’hommes qui vont changer le pays ! C’est peut-être cent mille personnes. Il faut une locomotive et des gens qui veulent et qui montrent que l’exemple vaut mieux que le savoir, et par conséquent, je suis très impressionné par ce que j’ai entendu. Je souhaite que nous ayons à l’esprit que nous sommes à une période cruciale. Il y aurait des élections l’année prochaine ou bientôt. Il faut exiger que les questions que vous posez soient dans les programmes et que vous rentriez dans la bagarre, pour que soient élus les gens au niveau des municipales, législatives que des présidentielles, qui feront ce que vous voulez, s’il n’y a pas tout le monde, au moins quelques uns, pour que vous leur rappeliez ce qu’ils ont promis… ».

Quant au ministre en charge du dialogue social, il déclare « nous devons privilégier le dialogue social en amont plutôt que d’y recourir seulement pour juguler des crises, ce qui rend par ailleurs leur résolution éphémère ». Selon ses propos, le dialogue social relève de la diplomatie sociale globale fondée sur la responsabilité et le respect des engagements pris, source de la confiance, ce tiers facteur immatériel sans lequel aucun progrès significatif n’est possible. Selon lui, à travers les présentes journées, le Cpps-Iat, offre l’opportunité d’aller au-delà des querelles de chapelle pour trouver ensemble, des solutions durables, dans la concertation et le dialogue à ces crises itératives bien nuisibles au rayonnement de notre pays. Trois communications ont été présentées hier à l’assistance au cours de cette première journée. La première est relative à la « sauvegarde des acquis démocratiques au Bénin » présentée par le Pr. Joël Aïvo. La deuxième communication est intitulée « la jouissance des droits fondamentaux de l’homme et la problématique de la liberté syndicale » et la troisième porte sur le « rôle des leaders d’opinion et des responsables religieux dans la conquête d’un comportement social respectueux des droits fondamentaux ».

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