Signé début septembre à Minsk, capitale de la Biélorussie, l’accord de cessez-le-feu entre Kiev et les séparatistes pro-russes de l’Est de l’Ukraine n’a pas eu les effets escomptés. Malgré l’engagement d’observer une trêve pris par les deux parties sur papier, sur le terrain les combats n’ont vraiment pas été stoppés.
Ils ont peut-être baissé en intensité. Du coup, le bilan du conflit n’a pas cessé de grimper en termes de perte en vies humaines. L’Onu en fait d’ailleurs cas dans un rapport sur la situation dans l’est de l’Ukraine. Selon le document des Nations Unies, au moins 331 personnes ont été tuées depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre forces gouvernementales et milices séparatistes.
Avec en moyenne la mort de 10 personnes par jour. Ce qui fait passer le bilan du conflit à 3600 morts et environ 9000 blessés. Les deux camps belligérants jouent au chat et à la souris en se rejetant respectivement la responsabilité de la violation de la trêve. Au finish, à quoi aura donc servi l’accord de Minsk ? Une vraie fausse trêve. Le cessez-le- feu de la mort !