Après la chute du régime de Blaise Compaoré chassé par la rue, le pays doit choisir en octobre prochain son nouveau président par voie démocratique. Pour cela les autorités de la transition dirigée par le président Michel Kafando doivent relever le défis de l’organisation d’une élection transparente et crédible.
Mais celui-ci, a exprimé, mardi des craintes sur la participation de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire. Selon le président Michel Kafando, il sera compliqué que les Burkinabès vivant en Côte d’Ivoire. « C’est le pays où nous n’ avons pas beaucoup d’amis » a-t-il dit faisant allusion au pays de Ouattara qui avait reçu le soutien de Blaise Compaoré pour accéder au pouvoir. Michel Kafando a aussi dit qu’ils ont peur qu’un « danger » vienne de la Côte d’Ivoire. Le gouvernement Ado rassure Répondant aux craintes du président de la transition burkinabè le gouvernement ivoirien rassure qu’aucun danger ne viendra de chez eux. Ce mercredi, sorti du premier Conseil des ministres de l’année tenu de main de maître par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, Bruno Nabagné Koné, le porte-voix du gouvernement ivoirien a indiqué que la Côte d’Ivoire fera tout pour que rien ne perturbe les bonnes relations avec son voisin le Burkina Faso.