Ebola n’a pas encore dit son dernier mot. Et cela est d’autant plus vrai qu’en Guinée les informations ne sont pas de nature rassurante.
Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé la hausse du nombre de cas d’Ebola dans ce pays. Une augmentation relevée pour la deuxième semaine de suite alors qu’il y a peu l’on se félicitait du recul notable de l’épidémie.
Selon l’Oms, à la date du 08 février, la Guinée a enregistré 65 nouveaux cas confirmés. Un chiffre inquiétant puisqu’une semaine avant, ce pays avait enregistré 39 nouveaux cas. Et sur les 65 nouveaux cas confirmés, Conakry, la capitale compte 21.
Avec cette reprise de forme d’Ebola, les autorités guinéennes doivent prendre des mesures ardues pour faire respecter les règles à observer afin d’éviter la propagation du virus. Surtout avec le retrait annoncé des militaires américains qui étaient déployés en Afrique de l’Ouest pour aider à lutter contre Ebola. En Guinée, a pu noter l’Oms, des rites funéraires et des inhumations non sécurisées continuent d’avoir cours et des équipes de la Croix-Rouge font l’objet d’attaques.
Tout comme en Guinée, la Sierra Leone et le Liberia enregistrent aussi de nouveaux cas d’Ebola. Mais dans ces deux pays le nombre de nouveaux cas enregistrés le 08 février est inférieur à celui d’il y a une semaine.
Au total, selon l’Oms, 9.117 personnes sont décédées d’Ebola sur 22.894 cas enregistrés. Et dans la répartition des décès, seulement 15 des 9.117 morts ont été enregistrés en dehors des trois pays les plus frappés que sont la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria.
