Grammy Awards : les leçons d’identité d’Angélique Kidjo à ses sœurs artistes

La chanteuse Angélique Kidjo, du haut de ses 54 ans, continue de travailler dur tout en raflant de prestigieux prix et donne à ses consoeurs et confrères africains des leçons d’identité culturelle.   

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Les distinctions et autres prouesses de la diva d’origine béninoise Angélique Kidjo à l’échelle internationale, au-delà de la fierté que ressentent les artistes africains, doivent servir à ces derniers de leçons d’identité culturelle. En effet le succès d'Angélique Kidjo est la preuve que les Béninois et les Africains en général ont dans leur patrimoine culturel de quoi faire la différence ou marquer leur originalité sur le marché de l’art.

Angélique Kidjo en est l'expression vivante de par ses productions. Pour ses œuvres, elle ne s'éloigne jamais de ses racines. C’est l’artiste qui de temps en temps fait un tour au pays natal, le Bénin, pour des recherches pouvant constituer le fond de sa musique et enrichir également son répertoire rythmique. Pour elle qui soutient que la musique traditionnelle d’Afrique est la mère de toutes les musiques du monde, il ne saurait en être autrement.

Le style vestimentaire est l’autre pan de la leçon qu’on peut retenir de la diva. Jamais, elle n’a été celle qui veut copier d’autres cultures comme la plupart de ses jeunes sœurs, chanteuses béninoises. Ces dernières qui ne savent plus dans quel registre vestimentaire s’inscrire, virent, pour certaines dans la dépravation vestimentaire. Une honte pour le peuple béninois qu’elles s'imaginent quand même défendre, valoriser et promouvoir à travers leur musique. Non ! Les Béninois, pour la promotion de leur culture, n’ont pas besoin de celles-là, qui sur d’autre plan sont visiblement mécontentes de la beauté naturelle africaine. Pour bon nombre d’entre elles, l’évolution dans la carrière musicale rime avec blanchiment de la peau ;

Il y a un paradoxe: Angélique Kidjo qui vit aux Etats-Unis depuis des années, côtoie au quotidien d’autres cultures mais est restée elle-même, culturellement parlant et ses jeunes sœurs restées au pays qui ont tôt fait d’occidentaliser leur culture. La plupart des ‘’ jeunes stars’’ du Bénin sont en perte d’identité culturelle. Pourquoi ne pas se servir donc du repère ‘’Angélique Kidjo’’. Bravo « dada » ! Le Bénin est fier de toi. Toute l’Afrique dont tu défends valablement les couleurs également

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