Boko Haram a officiellement prêté allégeance au nébuleux groupe terroriste Etat islamique. On l’a tous su avec l’enregistrement diffusé sur Twitter portant la signature vocale du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau jurant respect, obéissance et soumission totale à Daesh et à son chef Abou Bakr al-Baghdadi.
Une sorte de fusion des forces du mal est née. Cela inquiète plus d’un. Mais loin de consister une source d’inquiétude, cette allégeance de Boko Haram à l’Etat islamique est révélateur d’une vérité réjouissante. La secte terroriste nigériane, Boko Haram est en détresse.
Même si cela n’est pas encore établit, de cette allégeance, Abubakar Shekau attend un parrainage. Quand on se rend délibérément agent d’une autre autorité, il est à ne plus dire, clair qu’on s’attend à recevoir des moyens de cette autorité pour continuer les œuvres pouvant la glorifier.
Ce qui fait apparaître cette allégeance comme un cri de détresse c’est également le fait qu’elle intervient à un moment où le groupe terroriste nigérian est acculé, traqué comme une bête par la coalition Niger-Nigéria-Tchad sans oublier le Cameroun. Aussi, faut-il le rappeler, Abubakar Shekau a diffusé son élément audio après les mises en garde du président tchadien Idriss Deby. Celui qu’on peut considérer comme le leader de la coalition anti-Boko Haram a fait savoir qu’il sait où se trouve Shekau et qu’il enverrait ses soldats l’anéantir.
Au même moment qu’il fait allégeance à l’Ei, Boko Haram comme une bête qui se débât avant le dernier soupire, a commis coup sur coup un triple attentat à Njaba et perpétré un autre ce samedi à Maiduguri où les soldats de la coalition sont à ses trousses dans le nord-est du Nigéria. Il faut donc comprendre que cette allégeance est le chant du cygne. Seulement il ne faut pas vendre la peau du loup avant de l’avoir tué. Le Tchad et ses alliés l’on comprit. Et un troisième front parti du Niger se dirige vers le nord-est du Nigéria, pour donner, espérons le, le coup fatal à Boko Haram.
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