Affaire PPEA II (Pays-Bas) : le conseil de Marie-Elise Gbèdo à Yayi

L’affaire de prévarication au ministère de l’Energie et de l’Eau connue sous le nom d’affaire PPEA II doit être élucidée. C’est un impératif pour le royaume des Pays-Bas qui en a fait une condition parmi tant d’autres pour la reprise de la coopération bilatérale entre les deux pays suspendue depuis mai dernier.

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Mais c’est également une nécessité pour les Béninoises et Béninois qui sont les principales victimes de ce cas de détournement. Contraint, le gouvernement béninois semble bien engagé à élucider cette affaire qui ternit l’image du Bénin et coûte également au pays sa coopération bilatérale avec le royaume des Pays-Bas. Cependant, la procédure tant administrative que judiciaire enclenchée contre les présumés responsables de cette affaire de prévarication d’environ 8 milliards FCFA -dont 2,6 du Programme pluriannuel d’appui au secteur Eau et Assainissement (PPEA II) et 5 du budget national- fait objet de beaucoup de polémiques.

Dans un post sur sa page facebook, l’ancien Garde des sceaux et candidate malheureuse à la présidentielle de 2011, Me Marie-Elise Gbèdo, a prodigué des conseils au premier magistrat. Elle a en effet invité le chef de l’Etat à respecter la procédure. « Il est impératif que le Chef de l’Etat respecte les procédures fixées par les textes en faisant confiance à l’expertise de ses conseils juridiques pour la manifestation de la vérité », a écrit l’ancienne collaboratrice du président Yayi.

L’ancienne ministre de la république, dans son post a également fait remarquer que le Bénin possède l’une des lois anti-corruption les plus répressives au monde. Mais, paradoxalement, « nous sommes l’un des pays où il y a le plus d’impunité face à la corruption », a-t-elle regretté.

 

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