Le Mono-Couffo, le Zou, l’Ouémé et l’Atlantique-Littoral dans sa gibecière, le général Fernand Amoussou met le cap sur celui des Collines. La semaine dernière, il a déployé deux équipes dans ce département afin de prospecter le terrain et d’identifier les personnes capables de porter sa candidature et de préparer le terrain pour sa descente.
Pendant leurs séjours, les deux équipes ont pris de sérieux contacts à travers des échanges avec des personnes ressources, des sages et certains jeunes. Globalement, le terrain est favorable pour Fernand Amoussou.
Depuis qu’il a commencé son combat politique, le Gal Fernand Amoussou se fait l’apôtre du développement dans toutes les contrées du Bénin où il passe. La semaine dernière, il a envoyé ses émissaires dans les Collines pour préparer le terrain avant d’y descendre lui-même. Lorsqu’il les a rencontrés, il leur a dit ceci. « Je pense qu’à votre prochaine descente sur le terrain, il faudra expliquer davantage aux populations la portée de notre candidature. Moi-même j’irai m’asseoir dans les Collines très prochainement pour le même exercice. Nous avons pris cette décision d’aller à la conquête du pouvoir pour sortir le peuple de la misère. Nous ne sommes pas partisans de la recherche d’intérêts personnels. Notre combat est pour le peuple, plus particulièrement les jeunes et les femmes. Nous ne sommes pas là pour une quelconque vengeance. Notre problème, c’est surtout la paix pour le Bénin. Notre pays est à un tournant décisif et il faut remettre les pendules à l’heure. Il faut travailler pour réconcilier les filles et fils de ce pays. Notre combat, c’est pour éliminer les barrières entre les uns et les autres. Nous ne voulons plus continuer par enregistrer des plaintes liées au régionalisme et autres. Il est temps que les Béninois se mettent ensemble pour développer ce pays. Dites aux populations que nous nous engageons pour corriger les imperfections, arrêter les règlements de comptes ; mettre chacun à la place qu’il mérite, permettre aux Institutions de notre pays d’être au service de la Nation et non d’une seule personne. Avec nous, il ne sera plus question d’affamer une région à cause des querelles politiques. Tout le monde a droit au développement. Et ce travail ne peut se faire qu’avec les acteurs politiques. Notre rôle sera de les unir et de leur rappeler que ce pays ne doit pas basculer. Je suis contre la violence. J’au occupé de hautes fonctions dans ce pays ; mais beaucoup ne m’ont pas connu. C’est parce que je n’aime pas associer le bruit au travail. Le Bénin a besoin du travail et non du bruit. Et donc, notre mandat présidentiel que nous recherchons auprès des populations, c’est pour gérer ce pays avec tout le monde pour le bonheur de tous. On n’a aucune intention d’aller au pouvoir et d’écarter des gens. C’est pour cela d’ailleurs que je me suis refusé de créer un parti politique. Pour moi, ceux qui existent suffisent pour animer la vie politique nationale. Il suffit simplement de leur donner les moyens nécessaires et de les associer surtout aux réflexions. Nous sommes prêts pour le sacrifice afin que le pays se développe. Nous allons travailler et faire en sorte que le mandat de cinq ans suffise pour déblayer le terrain et faciliter la tâche à notre successeur. Allez, partout et dites la vérité aux populations. Elles n’ont qu’à dire non à ceux qui les affament volontairement et reviennent à chaque échéance électorale les corrompre pour solliciter leurs suffrages. »