La commune de Lokossa, dans le département du Mono, dans le Sud-ouest du Bénin connaît depuis quelques temps des tensions. A l’origine de cette tension dans la cité de l’Espérance, le choix du successeur de l’ancien maire, Dakpè Sossou, qui, après son élection, a démissionné pour siéger à la 7ème législature de l’Assemblée nationale béninoise.
Les prétendants à la succession de l’ancien président du conseil communal de Lokossa se mangent en effet le nez. Des prétendants désabusés, au nombre desquels, l’ancien 1er adjoint au maire, Valère Doguè, qui pensait être le dauphin naturel de l’ancien maire pour avoir dirigé le conseil suite à l’élection le 26 avril dernier du maire Dakpè Sossou pour les dernières législatives, n’approuvent pas l’élection il y a quelques temps de Pierre Awadji comme maire. Ils estiment que l’élection de ce dernier qui, pourtant à la bénédiction du maire démissionnaire, ne respecte pas les règles en la matière car elle ne s’est pas faite sous l’égide des autorités préfectorales. L’ancien maire Dakpè Sossou, lui, pense par contre que tout s’est passé dans les normes et que la crise qui prévaut actuellement est une manoeuvre de la préfecture des départements du Mono et du Couffo sous la tutelle de qui ils sont, pour déstabiliser les Forces démocratiques unies (FDU), alliance d’opposition au pouvoir central. Du coup donc, les différentes parties s’accusent mutuellement de trahison. Et désormais, la commune est en proie à des mouvements de contestation. Toute chose qui, on s’en doute bien, impactera négativement le développement de la cité de l’Espérance.