A la faveur d’une cérémonie ce samedi au Chant d’oiseau à Cotonou et parrainée par Dr Issa Malick Coulibaly, le bureau de la coordination des exilés du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Corex-Cojep) a été investi dans ses missions.
Réussir l’unité de l’Afrique. Ce vieux rêve tient à cœur au parti ‘’Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples’’ (Cojep). Et pour reprendre le flambeau de la lutte panafricaine, le Cojep, initialement groupe de pression et mouvement politique devenu parti politique il y a à peine un mois entend étendre ses tentacules dans toute l’Afrique. Raison pour laquelle, après avoir installé ses coordinations du Ghana et du Togo, les responsables de parti ont mis le cap sur le Bénin. Ce samedi 26 septembre 2015, le 1er Secrétaire Exécutif national du Cojep, Hyacinthe Nogbou et le président de la coordination des exilés du Cojep, Aba Pacôme Ahimin ont procédé à l’investiture du bureau de la coordination de la Corex-Cojep du Bénin. Présidé par Guy Nemer Lohoré, le bureau de la Corex-Cojep Bénin a été investi au Chant d’oiseau à Cotonou, lors d’une cérémonie d’investiture parrainée par Dr Issa Malick Coulibaly, Vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi) et placée sous le thème : « Quel panafricanisme pour une Afrique indépendante, digne, prospère et unie ? Contribution des partis politiques et des jeunes leaders africains ».
Dans son allocution après leur investiture, les membres du Corex-Cojep Bénin par la voix du président Lohoré se sont engagés à tout mettre en œuvre pour l’accomplissement de la mission qui leur a été confiée : « graver le Cojep en lettres d’or au cœur de la nouvelle Côte d’Ivoire qui se peaufine à l’horizon ». Et partant de la Côte d’Ivoire, tout le continent africain.
Engagement panafricain pour sortir le continent de l’ornière
Avant l’investiture réelle du bureau de la Corex-Cojep Bénin, une conférence a été animée par le Professeur Honorat Aguessy et Dr Hyacinthe Nogbou sur le thème de la rencontre. Dans leurs différentes interventions, les deux communicateurs après un bref historique sur le panafricanisme qui remonte aux années 1790, ont démontré la nécessité pour les Africains de s’unir. « Sans le panafricanisme, il ne peut y avoir de développement pour l’Afrique », est catégorique le Professeur Honorat Aguessy. Car, a-t-il souligné, « aucun des 55 morceaux de l’Afrique ne peut se développer tout seul».
Mais comment réaliser l’unité tant souhaitée de l’Afrique ? « Le combat, notamment contre le néo-colonialisme et les autres formes de dominations étrangères », estime Dr Nougbo. Ce combat, à en croire le 1er Secrétaire Exécutif du Cojep, doit être celui de la jeunesse africaine. Laquelle jeunesse doit s’inspirer des actions des pères du panafricanisme.
Soulignons que lors de cette cérémonie, les différents intervenants se sont indignés de la déportation des Africains dont Charles Blé Goudé, fondateur du Cojep et son « père », Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale