Recommandées par la plupart des nutritionnistes et des diététiciens, les salades font partie des légumes les plus consommés un peu partout dans le monde. En France, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) ne tarie pas d’éloge sur les avantages de sa consommation par les femmes enceintes et les enfants.
C’était sans compter avec l’usage abusif de pesticides pendant sa production. Selon une enquête réalisée par l’association française de défense de l’environnement Générations Futures, des résidus de pesticides et de produits interdits ont été retrouvés dans 25 salades sur 31 testées. Il s’agit bien évidemment de salades produites en France. On pourrait être tenté de dire qu’on est épargné sous d’autres cieux, mais ce serait une erreur fatale. En Afrique où il n’existe pas dans la plupart des pays, des systèmes de contrôle de qualité, le risque on pourrait s’attendre à pire.
Facture sanitaire salée
La facture sanitaire de la présence des résidus de pesticides dans les salades apparaît salée. Dans les salades achetées dans des supermarchés de l’Oise et de la Somme en Picardie, il a été retrouvé en moyenne, plus de deux résidus de pesticides assimilables à des perturbateurs endocriniens (Pe). Même à faible dose, rappelle, l’association GénérationsFutures, les Perturbateurs endocriniens « menacent le développement du fœtus et du jeune enfant ». GenerationsFutures exige que des « mesures immédiates » soient prises pour « réduire l’exposition des populations aux pesticides » notamment, à ceux qu’elle supecte « d’être des perturbateurs endocriniens ». Un appel qui vaut bien son pesant d’or au-delà de la France et de l’Europe.


