A propos de la vague d’élections majeures qui auront lieu de octobre 2015 à 2016 dans la sous-région, Adrien Houngbédji, le chef du parlement béninois s’est adressé lundi aux députés ouest-africains membres du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Cip-Uemoa).
« Certains pays de l’espace –Uemoa- connaîtront les mois à venir des échéances électorales majeures. Au nombre de ces pays figurent le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Bénin » a rappelé le président Houngbédji. Il a déclaré que « le Cip-Uemoa en tant qu’instrument de dialogue, de prévention et de règlement des conflits doit s’impliquer activement aux côtés des responsables politiques des pays concernés pour l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées, en vue de renforcer le processus démocratique en cours dans notre espace ». En dépit de l’apparente stabilité politique relative dans la région, le chef du parlement béninois qui s’exprimait à l’ouverture de la 20ème session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Cip-Uemoa) qui se tient du 14 au 19 septembre à Cotonou, a indiqué que « force est de constater que les périodes électorales constituent des moments de grands tumultes, voire de dérapages qui peuvent être préjudiciables à la stabilité et à la paix dans la sous-région ». Pour lui, il est du ressort des parlementaires dont lui-même, de « redoubler d’ardeur et d’imagination pour promouvoir la paix ». Composé de 40 députés issus des 08 pays de l’Uemoa à raison de cinq élus par pays, le Cip-Uemoa qui a son siège à Bamako au Mali est actuellement dirigé par le parlementaire béninois Janvier Yahouédéhou. Il a été élu à la tête de l’institution le 17 août dernier lors de la 36ème session ordinaire tenue à Ouagadougou.