La coalition Odhp-Ldh-Ald exige le jugement des auteurs de crimes politiques et économiques

Les militants de la coalition des organisations de défense des droits de l’homme et des peuples (Odhp-Ldh-Ald) ont marché vendredi 18 décembre 2015 sur le ministère de la justice. Objectif : exiger l’imprescriptibilité des crimes économiques et politiques et le châtiment des auteurs.

La gestion actuelle des dossiers relatifs aux crimes économiques et politiques n’agrée pas les défenseurs des droits de l’homme et des peuples au Bénin et ils l’ont fait savoir. A l’initiative de la coalition formée par l’Organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples (Odhp), la Ligue pour la défense des droits de l’homme au Bénin (Ldh) et l’Association pour la liberté et le développement (Ald), les défenseurs des droits sont descendus dans la rue de Cotonou ce vendredi 18 décembre pour manifester leur mécontentement. Partie de la place de l’Etoile Rouge, la marche a échoué au ministère de la justice. Le long du trajet Place de l’Etoile rouge- commissariat central de Cotonou- mosquée de Zongo- Ministère de la justice, les marcheurs ont scandé des slogans hostiles aux pilleurs de l’économie et aux prévaricateurs des libertés, notamment aux tortionnaires. Ils ont également brandi des photos des victimes de tortures et de crimes politiques.

Jugement des auteurs de crimes politiques et économiques

Dans les différentes motions lues au point de chute de la marche de protestation, Me Aboubacar Baparapé, président de l’Odhp et Julien Togbadja, président de la Ldh ont appelé à la fin de l’impunité. Et ce, tant pour les crimes politiques que économiques. En effet, à en croire les marcheurs, l’état de sous-développement dans lequel se trouve le Bénin résulte de la domination impérialiste et le pillage des biens publics. C’est pourquoi, ils exigent l’imprescriptibilité des crimes économiques et politiques au Bénin mais aussi le  jugement des auteurs de crimes économiques de même que le châtiment des tortionnaires. Dans leurs motions, les marcheurs réclament également la réparation de tous les préjudices découlant de la répression politique et l’immortalisation des victimes. Venu recevoir les motions des manifestants, le Secrétaire général du ministère, Fortuné Guezo, a promis rendre compte à qui de droit

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