L’étau se ressert de plus en plus autour de l’ancien président de l’Assemblée nationale nigérienne, Hama Amadou. Après le refus de sa mise en liberté provisoire le 9 décembre dernier par la cour de cassation, c’est l’affaire du coup d’état manqué du 18 décembre qui ébranle son entourage, même si son nom n’est pas directement cité dans ce dossier.
Ainsi, ce lundi 28 décembre devant la cour d’appel de Niamey, ses avocats vont essayer une fois encore, de plaider pour la mise en liberté de leur client détenu dans la prison de Filingué le 14 novembre dernier dès sa descente d’avion en provenance de Paris. Devenu un opposant au régime du président Mahamadou Issoufou dont il fut le principal allié pour son accession à la magistrature suprême, Hama Amadou est cité dans une affaire de trafic de bébés. Ce qui l’a contraint à l’exil en France. Il faut noter que malgré ces ennuis avec la justice de son pays, Hama Amadou a déclaré qu’il se porte candidat à l’élection présidentielle du 21 février 2016.