Pascal Irénée Koupaki n’a jamais déclaré qu’il ne se voulait pas un homme politique

L’exercice du pouvoir d’Etat est, de par sa nature même, éminemment politique et le candidat qui aspire à diriger l’Etat ne devrait pas tarir d’aptitudes  politiques  pour ce faire.

Le non-sens d’accuser Koupaki d’avoir déclaré qu’il n’était pas homme politique !Pourquoi encore cette cabale contre le promoteur de l’idéologie Nouvelle Conscience ?

Extraire une partie d’un texte de son contexte pour en tirer parti n‘est pas fairplay

La partie du discours de Koupaki prononcé le 28 Novembre à l’occasion de la tenue de l’Assemblée générale constitutive du Rassemblement Nouvelle Conscience, qui fait polémique et que l’on affute ses armes pour lui opposer au cours de la campagne électorale  proprement dite, se lit comme suit : Ces trois personnalités (Allasane Ouattara,Adrien Houngbédji et Boni Yayi) m’ont offert l’occasion de participer à la gestion des affaires publiques sans que je sois devenu un homme politique . Et j’avoue que je n’aspire pas à l’être.Pour  ce que j’ai vu et pu faire ça et là, je les remercie de n’avoir pas essayé de m’y intéresser, de m’y plonger. Je leur rends hommage (…..) puisqu’il nous faut raccorder notre cheminement actuel au cheminement qu’ils m’ont donné l’occasion de vivre avec eux et à leurs côtés. Tout n’est pas parfait mais l’expérience que j’en ai tirée est extraordinaire

Un bon discours tient toujours compte de la disposition d’esprit de ceux qui vous écoutent .Tous ceux qui avaient assiégé les 6000 places de la salle qui abritait l’Assemblée Générale constitutive de Rassemblement Nouvelle Conscience, savaient qu’ils  étaient là pour enterrer la présente manière de faire la politique et que leur leader s’inscrivait en faux contre elle. Ils savaient, de manière discursive qu’il prenait ses distances vis-à-vis de cette politique là et non pas de la politique en général

Koupaki a dit «  sans que je sois devenu un homme politique ».Ce faisant, il énoncait un fait. Le fait qu’il n’était pas devenu un homme politique par suite de ses contacts avec les trois personnalités politiques qu’il a citées et pour cause. La manière dont la politique se faisait ne convenait pas à l’idée qu’il s’en faisait.  Qu’y a-t-il de condamnable en cela ? Il poursuit en disant qu’il ‘’n’aspire pas à l’être’’ pour signifier qu’il ne veut pas être redevable de cette politique-là et qu’il ne se veut pas seulement un homme politique, au sens commun du terme, au détriment de la compétence technique ; Quoi de plus légitime ?Tout le monde sait que Koupaki est l’homme qui aime maîtriser ses dossiers.

Il  voulait par ailleurs signifier, fortement, que la seule immersion dans la politique, surtout telle que pratiquée, alors, ne lui aurait pas permis de mener  ses projets à bien. Aussi, remerciait-il ses mentors de ne ‘’l’avoir pas laissé trop s’enfoncer’’ dans cette politique d’antan au point de ne plus être en mesure de garder la sérénité nécessaire pour en concevoir une autre. Ses principes de gestion des affaires d’Etat trouveront leur source dans la Nouvelle Conscience qu’il  prône. Au reste, koupaki écrit et reconnait que l’expérience qu’il a tirée de cette politique d’antan est extraordinaire et qu’il lui faudra raccorder son cheminement actuel à celui qu’il a connu aux côtés de ses mentors. Comment, alors,  peut-on dire de lui qu’il ne se veut pas politique ?

A toutes fins utiles, et pour que les choses soient bien claires dans les esprits, koupaki est un homme politique sans être un politicien. Un politicien c’est celui qui a choisi la politique comme sa carrière et qui en vit. Un homme politique, c’est celui-là qui a marqué positivement la vie politique du pays. Koupaki a exercé en Côte d’Ivoire comme au Bénin, des fonctions politiques de haut niveau. En outre les deux années passées à la tête du parti initié par Madame Prudencio lui ont permis de découvrir en profondeur le système partisan dans toutes ses réalités.

A ceux qui estiment que la partie du discours sur la sellettea pu choquer les chancelleries étrangères, je puis leur dire pour parler de ce que je connais le mieux , qu’elles savent faire bonne lecture des événements avant d’en faire rapport et qu’en matière de discours politiques, elles distinguent ceux qui sont à usage plutôt interne de ceux qui sont plutôt à usage externe. Elles ne risquent pas, alors, d’avoir fait un mauvais rapport à leurs sièges respectifs d’autant qu’elles suivent, à n’en pas douter, le cheminement politique de  Koupaki. Tels sont les éclaircissements qu’il convenait d’apporter à la déclaration du promoteur de  Nouvelle Conscience. Il n’y avait donc pas de quoi fouetter un chat.

Ce n’était rien moins qu’une escarmouche de plus

En fait, lorsqu’ils s’en prennent à Koupaki, ses détracteurs visent à  faire d’une pierre deux coups. Fragiliser l’homme en même temps que l’idéologie qu’il prône. Il est vrai  que PIK n’en est pas à sa première épreuve.

En politique, lorsque la partie adverse se rend compte que l’idée que vous défendez rencontre l’adhésion populaire et qu’elle est en passe de s’imposer durablement, elle se met toujours en travers et en position de la combattre sans égard à sa justesse ni à sa noblesse,dumoinsjusqu’à l’avènement de l’échéance attendue. Entre temps le doute est jeté dans les esprits et c’est ce que recherchent les politiciens aux fins de manipulation de l’électorat, à leur guise.Lorsque Koupaki, en dehors de toute pression électorale, parcourait le pays pour expliquer qu’il y avait une autre façon de faire la politique, j‘en connais qui s’en amusaient et en rigolaient dans leur barbe. La Nouvelle Conscience qu’il initiait, alors, était considérée comme une vue de l’esprit, une profession de foi d’enfant de chœur et de sainte-nitouche à ne jamais trouver place ni dans l’intellect ni dans le cœur des béninois. Conscients cependant de ses avancées, ses détracteurs ont entrepris de  la saper en lui collant  l’affaire des bidons d’huile de consommation à son effigie ; puis en ramenant tout un tas de choses déjà usées comme : Pourquoi a-t-il fait si longtemps chemin avec le Gouvernement de Yayi Boni avant de s’en départir ? Il est comptable de la gestion de Yayi ; il n’a pas de  parti politique, et patati et patata.  Nous nous étions faits forts de  porter  les réponses convenables à tout cela dans un article intitulé : Que peut-on bien reprocher à Koupaki en matière d’aptitude et de capacité à gérer les affaires publiques dont nous allons devoir assurerune seconde diffusion incessamment.Naguère, il a dûse résoudre à faire une mise au point au sujet d’informations calomnieuses que de hautes personnalités pourtant, communiquaient  aux instances internationales à son sujet, toujours dans le dessein d’anéantir ses chances d’accéder à la Magistrature suprême.

Nouvelle Conscience dérange beaucoup ; nous en convenons aisément d’autant que c’est une idéologie qui a pour finalité d’éclairer et d’élever l’homme face à la chose publique.A l’identique du  siècle des lumières en Europe, et particulièrement en France, qui a visé à mettre fin à l’obscurantisme et à l’ignorance, Nouvelle Consciencefait irruption dans notre histoire politique pour libérer les populations, du joug de ceux qui ne voient en elles qu’instrument d’accession et de maintien au pouvoir. Naturellement, qu’elle dérange ! Elle n’est rien  moins que fédératrice avec la capacité de rassembler durablement mieux que tout autre parti politique constitué. On ne détruit pasfacilement une idée généreuse et noble, qui rassembleet qui va dans le sens de l’édification de l’homme surtout  lorsque l’on  n’a rien de plus transcendantal à lui opposer.Koupaki n’a pas de parti politique qui soutienne sa candidature, certes ; mais il a mieux : une idéologie que ne peuvent qu’envier les partis politiques ; et une idéologie qui, de par sa nature, a vocation à rassembler et à fédérer

Eclaircissements de l’Ambassadeur Candide Ahouansou

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