Yayi – Talon : tous coupables !

Si le ridicule tuait dans le camp Patrice Talon, nous n’aurions jamais eu droit à cet article de la part d’une cellule de communication aux abois. L’honnêteté recommanderait à Patrice Talon de baisser la tête et de réunir sa troupe pour lui dire qu’il est indigne de prétendre postuler à la plus haute fonction de notre pays.

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En effet, Patrice Talon, par l’entremise de sa société Bénin-control, a bel et bien eu à faire du faux et usage de faux dans le dossier PVI avec bien entendu la complicité active du Gouvernement de son ami Boni YAYI. C’est pourquoi, je me refuse à croire que ce soit le Gouvernement béninois qui ait saisi la justice suisse car ce dernier est bien co-auteur avec Patrice Talon de ce faux et usage de faux en marché public. Cette plainte n’a de sens que si elle provient de la société SGS qui a été flouée par les deux amis Patrice Talon et Boni YAYI.

De quoi s’agit-il en fait?

Au moment où l’appel d’offres international pour l’attribution du marché du PVI avait été lancé, la société Bénin-contrôle venait d’être créée (peut-être pour les besoins de la cause, je n’en sais rien.) et donc n’avait aucune expérience, ni aucune expertise en la matière. C’est pourquoi, elle avait sollicité la société suisse SGS qui dispose d’une expertise et des expériences avérées en la matière pour la mise en place d’un groupement ( consortium) dénommé SGS/Bénin Control SA. C’est ce groupement qui a participé à l’appel d’offres international et qui l’a gagné dans les conditions sur lesquelles je ne veux plus revenir. Patrice Talon et Boni YAYI ainsi que monsieur Isidore TOSSOU (Directeur National de contrôle des marchés publics à l’époque) savent très bien que sans les références techniques de SGS, le groupement SGS/Bénin Control n’aurait jamais pu gagner ce marché. Ils savent aussi très bien que selon les règles des marchés publics, ni SGS, ni Bénin Control, ne peut exclusivement s’arroger ce marché gagné solidairement et conjointement par les deux associés que sont ces deux sociétés dans le cadre de cet appel d’offres international. En choisissant de signer le marché exclusivement avec Bénin control, alors que ce marché a été gagné par le Groupement SGS/Bénin Control, le Gouvernement Boni YAYI a fait du faux et usage de faux avec la complicité de Patrice Talon qui a accepté de signer ledit marché sachant très bien que sa société Bénin Control n’en était pas l’adjudicataire (la gagnante). Si nous avions au Bénin, une Autorité de Régulation des marchés publics crédibles et indépendante comme le prévoient les textes en la matière, elle aurait pris une décision pour annuler ce marché et faire sanctionner tous les signataires comme elle a essayé de le faire dans un dossier du CNCB (Conseil National des Chargeurs du Bénin) impliquant la ministre Nadine Dako, Directrice Générale du CNCB au moment des faits. Patrice Talon devrait la boucler ou se confondre en excuses publiques s’il avait, comme il le proclame, le sens de l’honneur et de la dignité, car lorsqu’on est pris en flagrant délit  d’immoralité, on se tait ou on se confond en excuses. Carton rouge donc à tous ceux qui ont signé le marché PVI entre l’Etat béninois et la société Bénin Control en lieu et place du Groupement SGS/Bénin Control. Carton rouge spécial à Patrice Talon et à Boni YAYI que je renvoie dos à dos dans ce dossier de prévarication. C’est ce que je crois.

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