Suite aux incidents successifs survenus hier, lundi à l’arrivée du premier ministre Lionel Zinsou et ce jour lors du meeting de l’ancien premier ministre Pascal Irénée Koupaki à l’Université d’Abomey-Calavi, l’équipe rectorale a réagi. Dans un communiqué signé de la cellule de communication et dont La Nouvelle Tribune a reçu copie, le rectorat est revenu sur les différents événements pour apporter certaines clarifications.
« Contrairement à ce qui se lit sur les réseaux sociaux numériques (…), ni le Premier Ministre Lionel Zinsou et l’ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki, ni aucun autre ministre ou homme politique, fut-il candidat à un poste électif politique ou autres, n’est et ne sera « persona non grata » à l’UAC », précise le communiqué. Ceci, tout en insistant sur le fait que les différentes manifestations ne doivent porter trouble à l’ordre public, à la morale et aux bonnes mœurs. Le communiqué a été également un moyen pour l’équipe rectorale de rappeler la laïcité de l’Université et de présenter les excuses aux premiers ministres Lionel Zinsou et Pascal Irénée Koupaki.
L’argent, l’origine des incidents
Dans son communiqué, la cellule de communication a donné sa version des faits survenus hier et ce jour. Selon les explications données par l’équipe rectorale, on retient que c’est l’argent qui est à l’origine des incidents. « C’est ni plus ni moins une question d’argent qui, malheureusement, amène certains responsables d’étudiants à perdre la raison, la dignité et le sens du civisme », souligne le communiqué avant de faire le récit des événements.
A en croire le communiqué, le Premier Ministre a été invité, en sa qualité d’enseignant du supérieur, par des responsables de certains BUE réunis au sein du mouvement Force Vive des Etudiants Leaders (FoVEL) de l’UAC, à animer un forum hier mardi 19 janvier 2016. « La veille, renseigne le communiqué, les organisateurs ont cru bien faire en allant voir le président de la Fédération nationale des Etudiants du Bénin (FNEB) en vue de l’informer et lui adresser son invitation ainsi que son badge ». Mais à leur grande surprise, lit-on dans le communiqué, Monsieur Emmanuel Assimada, président-FNEB, leur a posé la question de savoir combien ils avaient reçu pour l’organisation dudit forum. Et ce serait la réponse à lui servie, (à savoir : « Nous profitons en fait de l’AG constitutive du MUDEB des enseignants pour obtenir ce forum avec le Premier ministre ») qui ne l’a pas satisfait qui aurait conduit aux événements d’hier lundi. Car, le président-Fneb aurait menacé d’empêcher la tenue du forum. A en croire le communiqué, l’incident de ce lundi n’était donc que la mise en exécution par le président-FNEB de sa menace.
Laisser un commentaire