De tous les candidats qui s’agitent sur le terrain pour briguer la magistrature suprême, il est l’un des rares, dont le profil et le discours tranchent avec la monotonie ambiante. Après sept ans passés au gouvernement, Pascal Irénée Koupaki en est ressorti aussi blanc que sage et se positionne comme le vrai candidat de la rupture pour le quinquennat 2016-2021.
C ’est en Avril 2006 que sa personnalité s’est révélée au grand public. Au fil des jours, les Béninois ont appris à connaître ce personnage toujours pondéré, homme de grande compétence hors pair, à l’aise dans ses dossiers. Dans le premier gouvernement de Boni Yayi, il planait au dessus des autres, bien qu’il y eût assez d’éminences grises. Koupaki avait simplement un cran au dessus. D’abord ministre des finances, puis du développement et enfin premier ministre, les Béninois ont vu à l’œuvre un homme différent des autres, capable de relever votre allergique au retard et aux forfaitures administratives. C’est lui qui, dans un élan de continuité, a maintenu le personnel de son prédécesseur avec qui il a obtenu des résultats probants jusqu’à laisser plus de 3 mois de salaire alors qu’il avait hérité de 200 millions des caisses. Une pratique rare dans l’administration publique très politisée et où chaque ministre nommé voit à travers les collaborateurs de ses prédécesseurs des ennemis à lui. Il venait ainsi de montrer qu’avec un management différent on peut transformer un fonctionnaire fainéant en un travailleur compétent et efficace. Guère emballé et jamais dans le suivisme béat, il est l’un des rares ministres du gouvernement Yayi, si ce n’est le seul, qui n’ait jamais organisé de marche ou messe de soutien pour remercier ou soutenir le Chef de l’Etat ou pour rendre grâce. Il s’est aussi révélé par de grandes qualités diplomatiques qui ont fait que Yayi faisait de lui le facilitateur du dialogue social. Il était salué unanimement par les syndicalistes les plus virulents. En son temps, il a organisé un concours d’agents permanents de l’Etat qui a abouti au recrutement de 500 agents. Après lui, tous les autres concours ont été émaillés de fraudes. En sept ans, son parcours n’a été entaché pas aucun scandale. Si des millions de Béninois insistent à le porter à la tête du pays c’est qu’ils savent qu’il a le profil et qu’il s’est préparé pour le job
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