Didier Reynders a accordé hier jeudi une interview à la chaîne de télévision France 24. Le ministre a affirmé que son pays est disposé à s’associer à une force d’interposition au Burundi, si elle venait à être créée sous l’initiative de l’Onu.
La création d’une telle force de l’Onu étant de plus en plus probable au vu de l’échec de l’Union africaine sur la question. Il est possible que l’Onu se trouve obligée d’intervenir dès lors que l’Union africaine abdique. Le ministre belge a aussi révélé que la crise actuelle au Burundi n’est pas encore orientée vers des affrontements ethniques.
Il pense qu’il s’agit d’une crise qui a lieu au sein de l’armée et qui oppose d’abord les grands officiers. Pour lui bien que les étrangers jusqu’ici ne constituent pas la cible des assaillants, les Belges doivent éviter pour le moment de se rendre au Burundi, sauf en cas d’extrême nécessité.