Au lendemain de la publication des grandes tendances du premier tour du scrutin présidentiel du 06 mars 2016, la Renaissance du Bénin et son président Léhady Vinagnon Soglo sont indexés comme responsables de la contre-performance de Lionel Zinsou.
Mais, Brice Hondi, le directeur de la communication de la Rb parle de faux-procès contre le parti et son président. Certains membres de la coalition qui a porté la candidature de Lionel Zinsou pour la présidentielle depuis l’annonce des grandes tendances par la Céna en veulent à la Renaissance du Bénin. Ils estiment que la Renaissance du Bénin et son président seraient à la base de la contre-performance du candidat Lionel Zinsou dans les départements de l’Atlantique, du Littoral et du Zou. Pour Brice Hondi ce sont des manœuvres dont le seul objectif est de déstabiliser le parti la Renaissance du Bénin et par ricochet l’alliance républicaine dans laquelle il s’est engagé aux côtés d’autres forces politiques pour porter le candidat Lionel Zinsou à la Marina le 06 avril prochain.
Et pour cause! Il indique que nul n’ignore les nombreux efforts et sacrifices consentis par les responsables de la RB et plus particulièrement son président Léhady Vinagnon Soglo tant au cours de la précampagne que de la campagne proprement dite. En effet, aussitôt après l’annonce officielle de son soutien au candidat Lionel Zinsou, la Renaissance du Bénin avait enchaîné meetings géants, séances d’explications, rencontres restreintes et ciblées des militants, porte-à-porte et autres campagnes de proximité pour rallier le maximum d’électeurs à la cause du candidat de la coalition républicaine Lionel Zinsou.
Une baisse de rendement de tous les partis
Il explique que conscients des enjeux de développement, de cohésion et d’unité nationale que représente la candidature du professeur Lionel Zinsou, les Houézèhouè ont mis les bouchées doubles pour quadriller le terrain en faveur de leur candidat. Une stratégie qui a permis au porte-flambeau de l’Alliance républicaine d’obtenir ces résultats malgré les vastes campagnes d’intoxication et l’utilisation obscène de l’argent opérées par ses adversaires.
Alors, dire aujourd’hui que la RB et ses leaders n’ont pas mouillé le maillot pour le candidat Zinsou, c’est soit une erreur d’appréciation ou faire preuve de mauvaise foi. A l’analyse des résultats obtenus par le candidat Lionel Zinsou dans chacun des fiefs des partis qui composent la coalition, on se rend clairement compte que presque toutes les entités politiques ont été touchées par une baisse de rendement. Même le Parti du renouveau démocratique (Prd) de Adrien Houngbédji n’en a pas été épargné. Encore moins les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Pour preuve, dans le département de l’Ouémé, réputé fief traditionnel du Prd, le candidat Zinsou a obtenu 29% des suffrages au moment où son challenger Sébastien Ajavon se retrouvait à 43,10%. Idem pour d’autres régions du pays.
La Rb nullement ébranlée
Au regard de cette situation, Brice Hondi relève que les accusations portées contre les Houézèhouè par certaines personnalités politiques en l’occurrence le ministre Gustave Sonon, membre des Fcbe, qui n’a pas réussi à faire gagner le candidat Lionel Zinsou dans sa commune natale Za-kpota, apparaissent comme de la méchanceté humaine gratuite et sont de nature à mettre à mal la cohésion au niveau de la coalition républicaine. Chose étonnante, les auteurs de cette campagne malsaine de dénigrement font preuve d’une incroyable mauvaise foi en culpabilisant le président Léhady Soglo, oubliant que la décision de porter la candidature du professeur Lionel Zinsou émane de l’unanimité des membres du bureau politique de la RB. Le directeur de communication du parti conclut que tout se passe comme si on cherche un bouc émissaire à qui porter le chapeau de la baisse du rendement de la coalition républicaine. Une attitude qui n’est pas de nature à consolider l’Alliance républicaine. Mais, il rassure que les Houézèhouè, habitués à ces basses manœuvres, ne se sentent nullement ébranlés. Ils s’occupent plutôt des stratégies de mobilisation des populations sur le terrain afin de redresser la pente au second tour