Le dossier de la démission d’office du député Jacques Yempabou prononcée par les sages de la Cour constitutionnelle est toujours en souffrance à l’Assemblée nationale.
Le blocage des travaux au sein de la Commission des lois risque de faire perdurer ce dossier. Contrairement aux rumeurs qui enflent depuis quelques jours faisant état d’un probable retour du député Jacques Yempabou au Palais des gouverneurs à Porto-Novo malgré la décision de la Cour constitutionnelle, ce dernier a manqué à l’appel du secrétaire parlementaire le mardi dernier à l’hémicycle.
Selon certaines informations recueillies des sources parlementaires, étant donné que la commission des lois n’a pas encore statué sur le rapport Jacques Yempabou en plénière, ce dernier serait toujours considéré comme député de la 7è législature. Mais aujourd’hui plusieurs facteurs bloquent l’avancement de ce dossier en Commission des lois.
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Le premier facteur était l’élection présidentielle qui n’aura pas permis aux députés de cette commission d’introduire à temps ce dossier en plénière ; le second facteur est que la commission des lois est dépouillée de sa substance.
En effet, depuis la nomination du député Joseph Djogbénou dans le premier gouvernement du nouveau départ (lire ici), la commission des lois n’a plus de président, donc pas de gouvernail. De plus, cette même commission des lois ne possède plus de vice-président parce que l’ancien vice-président de cette commission des lois en la personne de l’ex-député du Prd, Michel Bahou, a démissioné pour laisser sa place à son suppléant.
Le poste est resté vacant jusqu’à ce jour. Aussi, un autre membre influent de cette commission des lois, en la personne de l’honorable Candide Azannaï est également nommé dans le gouvernement du président Patrice Talon. Autrement dit, la commission des lois est actuellement déplumée et il faut attendre de nouvelles élections au sein de cette commission pour la remettre en place. Normalement cela ne saurait durer à l’entame de cette première session ordinaire de l’année 2016, surtout que le rapport de la commission des lois sur la décision Dcc 15-249 de la Cour constitutionnelle relative à la demande de démission d’office du député Jacques Yempabou, est inscrit à l’ordre de cette session ordinaire
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