Président du groupe Tundé, le grand opérateur économique Béninois Razack Babatundé Olofindji est intervenu ce dimanche dans l’émission « Ma part de vérité » sur la chaîne de télévision privée béninoise Golf Tv Africa.
Invité pour s’expliquer sur une affaire de falsification d’attestation fiscale dont on accable son imprimerie depuis des jours dans la presse, il a dit sa part de vérité et révèle les causes de la chute de ses affaires. Concernant l’affaire de falsification il jure n’avoir jamais orchestré une telle manœuvre depuis qu’il s’est investi dans les affaires.
« Je n’ai jamais falsifié de document » a-t-il juré.
Il informe qu’à propos de cette pièce, c’est au service des impôts d’Akpakpa à Cotonou qu’il a reçu la fiche querellée. Il en appelle à un audit des organes en charge de la lutte contre la corruption au Bénin.
« Je souhaite que les institutions chargée de vérification comme le Fonac, Alcrer et autres puissent aller voir les inspecteurs des impôts à Akpakpa pour savoir si c’est leurs signatures ou pas ».
L’opérateur économique soupçonne des concurrents mal intentionnés à l’origine de la cabale contre lui dans la presse. Il soupçonne également une défaillance du système d’authentification des pièces fiscales de même que des manipulations sournoises à des fins inavouées.
Tundé au bord de la faillite
Sur Golf Tv Africa, c’est un Babatundé meurtri par le déclin de ses affaires qui s’est ouvert aux Béninois. L’opérateur économique avoue avoir énormément contribué à l’arrivée au pouvoir du Président Boni Yayi en 2006. Mais , il avoue, impuissant, aussi être ruiné par la faute du système Yayi. Pour cause, il évoque pêle mêle un chapelet de manœuvres déstabilisatrices :. plus de 2,5 milliards de dettes de prestation à l’Etat qui ne lui ont pas été payés à ce jour, les services des impôts lancés à ses trousses, des marchés légalement gagnés qui ont été bloqués… Conséquence l’entreprise est passée au licenciement d’une cinquantaine d’employés malgré elle. Babatundé révèle qu’au bord du gouffre, il a successivement rencontré Nasser Yayi, le fils du Président Boni Yayi et lui même. Ceci pour rentrer dans ses droits de prestataire mais en vain.
« En 2007, je suis allé le voir en pleurant » a déclaré le patron du grand groupe Tundé.
En plus, l’opérateur économique dit n’avoir pas eu à faire de voyage d’affaires avec le chef de l’Etat pendant ses dix ans.
« Je n’ai jamais fait un seul voyage avec le Président Yayi Boni pour des contacts avec d’autres opérateurs économiques » à l’étranger, a-t-il dit. A la présidence apprend Tundé « il y avait des gens qui me sabotent ». Sa conclusion est qu’en dix ans « rien » ne lui a marché sous Boni.
Leçon de vie
Pour Babatundé, « c’est une leçon de vie » cette dure traversée du désert sous celui qu’il a contribué à faire venir au pouvoir en 2006. Malgré ces difficultés qui sont encore d’actualité, l’homme croit en l’avenir.
« Actuellement les marchés arrivent » souffle Babatundé.
Il apprend avoir par la grâce de Dieu gagné de grands marché au Togo, en Centrafrique et en Côte d’Ivoire. Il demande au Président Talon de daigner payer les dettes comme il l’a annoncé pour permettre aux opérateurs économiques d’avoir de la liquidité pour faire tourner leurs affaires. Il souhaite que le protocole de partenariat public-privé soit accéléré. Aussi a-t-il fait savoir, il a plusieurs projets de développement pour son pays. Au nombre desquels, confie-t-il, une grande institution internationale dont il tait le nom veut se mettre en joint venture avec son groupe pour sa mise en œuvre au profit de la jeunesse béninoise
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