Dans un post publié sur sa page facebook le syndicaliste Jacques Ayadji apporte son soutien sans faille au nouveau découpage territorial et encourage le président Talon à maintenir sa position, pour « rentrer dans l’histoire ».
« …..j’apporte tout mon soutien au Président Patrice Talon dans sa volonté affichée de résoudre une fois pour de bon la question de la fixation des chefs lieux des six (6) nouveaux départements. Je l’encourage à rentrer dans l’histoire en ne revenant pas sur sa décision. Je souhaite que la réunion du conseil des ministres de ce jour clôture ce débat par l’approbation du décret portant fixation des chefs lieux de nos douze départements et prononce si possible la nomination des préfets.
Je demande aux populations des valeureuses et laborieuses populations de Ouidah et de Savalou de ne plus se laisser manipuler par les politiciens qui ne comprennent rien de la décentralisation et de la déconcentration. La décentralisation, c’est le développement local qui est l’affaire des populations à la base, donc des communes alors que la déconcentration est l’affaire du pouvoir exécutif central car c’est ce pouvoir qui se déconcentre. Je demande à ces populations de retenir que le développement de leur commune ne dépend que d’elles mêmes et de leurs élus locaux et non d’un préfet désigné par le pouvoir central pour administrer ses services déconcentrés au niveau du département. Les communes qui espèrent leur développement d’une préfecture se trompent. S’il suffisait d’abriter le chef lieu du département pour être plus développé, la commune de Bohicon ne serait pas dans cette position aujourd’hui par rapport à Abomey et des exemples du genre foisonnent aussi bien au Bénin que partout dans le monde.
Les populations de Dassa-Zoumé, ma commune d’origine avaient déjà eu en son temps un comportement du genre que j’avais eu à dénoncer même si cette dénonciation n’était restée que dans un petit cercle. Si j’étais à la place du Président Talon, je n’aurais choisi aucune des communes qui s’étaient rebellées contre le choix d’autres communes pour ne pas donner l’impression d’encourager les rébellions. Dans ces conditions, Dassa-Zoumé n’aurait pas été choisi non plus. Mais ce n’est pas moi le Président.
C’est ce que je crois. »
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