Ce mardi 19 juillet 2016 s’est ouvert à Bénin Royal hôtel de Cotonou avec la présence effective de Me Joseph Djogbénou, le ministre béninois de la Justice, un atelier d’évaluation du Système national d’intégrité dans le cadre de la lutte contre la corruption sur initiative de Transparency international sous la supervision de l’Ong Alcrer, Social Watch en partenariat avec la Délégation de l’Union européenne.
Comment se porte le Système national d’intégrité du Bénin ? Pour le savoir, l’Ong Alcrer et Social Watch en partenariat avec Transparency international et la Délégation de l’Union européenne ont organisé ce mardi 19 juillet 2016, un atelier d’évaluation qui a réuni des participants de diverses expertises à Bénin Royal hôtel de Cotonou avec la présence du ministre béninois de la Justice, Joseph Djogbénou à l’ouverture.
Mis en œuvre par Transparency international avec l’appui financier de l’Union européenne, sur demande du Ministère des Finances et de l’Economie, selon Martin Assogba, Directeur exécutif de l’Ong Alcrer, « ce projet d’évaluation découle du constat que, malgré les efforts et les engagements contre la corruption, le Bénin fait toujours face à d’importants problèmes de corruption ».
L’atelier auquel prennent part des acteurs institutionnels, des représentants du secteur privé et de la société privée est, a-t-il dit, le lieu pour «en appeler au sens de responsabilité du régime du Président Patrice Talon afin de prendre la mesure des graves conséquences de ce fléau sur la marche du Bénin vers la prospérité et à faire montre d’un engagement résolu à travers notamment la mise en place de mesures hardies, réalistes et réalisables et non populistes ».
Saisissant l’occasion, le ministre Joseph Djogbénou a aussi déploré l’ampleur et les conséquences de la corruption au Bénin. « Avec la corruption c’est le pain, c’est le toit, c’est les routes… qui manquent. Avec la corruption, c’est les populations qui restent dans la pauvreté » a déclaré le ministre qui a assuré l’assistance de l’engagement du gouvernement à suivre les recommandations qui seront formulées à l’issue de cet atelier.
Il a aussi relevé que la corruption évolue dans le pays en raison du fait que l’administration béninoise est trop « relationnelle ». Egalement présent à l’ouverture de l’atelier, l’Ambassadeur Joseph Coll, chef de la Délégation de l’Union européenne au Bénin a attiré l’attention sur la nécessité de trouver des mécanismes pour mettre fin à la corruption dans le pays
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