L’Afrique va t-elle cette fois-ci réussir à relever le défi sécuritaire en Libye? La question est sur toutes les lèvres depuis la désignation, lors du dernier sommet de l’Union Africaine à Kigali, d’un comité de 5 Chefs d’Etats devant se pencher sur le cas de la Libye.
Les « heureux » élus : les présidents d’Afrique du sud, de l’Ethiopie, de la Mauritanie, du Congo et du Niger. De retour de la première rencontre organisée à Addis Abeba pour cette noble cause, le président congolais Sassou Nguesso s’est livré à la presse et a présenté l’objectif de cette mission.
Faisant l’historique de la crise en Libye, il a rappelé qu’en 2011, au moment même où les deux camps s’affrontaient, l’Union africaine avait proposé son aide à la communauté internationale pour la résolution de la crise. Mais cette dernière avait malheureusement été rejetée et l’option militaire qui a conduit à l’assassinat de Mouammar Kadhafi a été adoptée.
« Plus de 3000 jeunes africains sont allés au fond de la méditerranée cette année. Je ne parle pas de ceux qu’on a pu sauver et qui seraient à Lampedusa ou ailleurs. Donc, malgré cette prise de position de l’Afrique en 2011, il a été fait autrement. Mais ceux qui avaient posé ces actes aujourd’hui constatent qu’ils ne sont pas dans les meilleures dispositions pour ramener la paix et la sécurité afin que la Libye soit de nouveau cet Etat qu’on a vu fonctionner. » a t-il déclaré
Pour Denis Sassou Nguesso, « le moment est venu pour le continent africain de reprendre ses responsabilités« , voilà pourquoi ce nouveau comité a été mis en place. Des actions concrètes devraient voir le jour dans les mois à venir, si l’on en croit le président congolais.
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