Bénin : Centrales et confédérations syndicales exigent la libération de Sébastien Ajavon

A la Bourse de Travail ce vendredi 03 novembre, les secrétaires généraux de la Cgtb, Cosi-Bénin, Csa-Bénin, Cgtb, Unstb, Cspib et Csub ont aminé une conférence de presse pour réclamer la libération pure et simple de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon gardé à vue pour une présumée affaire de trafic de 18 Kg de cocaïne.

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La mobilisation et les appels à la libération du président du groupe Cajaf-Comon, Sébastien Ajavon gardé à vue à la brigade territoriale de Cotonou pour une présumée affaire de trafic de drogue ne faiblissent pas. Au sixième jour de sa détention, ce sont les centrales et confédérations syndicales qui, au détour d’une conférence de presse à la Bourse du travail, ont appelé à la remise en liberté et ceci, sans délai et sans condition du « roi du poulet ». A la faveur d’une déclaration commune, Dieudonné Lokossou de la Csa-Bénin, Pascal Todjinou de la Cgtb, Emmanuel Zounon de l’Unstb, Noel Chadaré du Cosi-Bénin, Christophe Dovonou de la Cspib et enfin Christophe Houéssionon de la Csub affirment ne pas connaître ni comprendre les motifs de la détention des agents de la société Comon Sa et de Sébastien Ajavon. Selon ces derniers, « nul n’a besoin d’être juriste pour comprendre que les personnes maintenues en détention dans cette affaire le sont de façon arbitraire ». De ce fait, les secrétaires généraux des centrales et confédération syndicales se demandent ce que gagne le Bénin dans un « affaiblissement de la réputation d’un homme comme le président de Comon-Cajaf promoteur de milliers d’emplois décents et stables ». Conscients que la justice doit être la même pour tous et que nul n’est au-dessus de la loi, les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales appellent à la normalisation de la procédure judicaire en vue de garantir le respect des droits des mis en cause dans cette affaire. Dans le même temps, les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales dénoncent la maladresse des services de la gendarmerie et des services judiciaires en charge de l’affaire.

Mise en garde

Au cours de la conférence de presse de ce jeudi 3 novembre, les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales ne sont se limités à la question de privation de libertés. Ils ont également formulé des exigences à l’endroit du gouvernement du « Nouveau départ ». Il s’agit notamment de l’arrêt du processus de licenciement des travailleurs du Coteb, la suppression immédiate de la mesure d’affermage des hôpitaux, le rétablissement du contrat des 1045 travailleurs du Maep, le rétablissement de la Sonapra dans ses activités traditionnelles. A toutes ces revendications, s’ajoutent la non fermeture de la Sonacop avec comme corollaire le licenciement massif des travailleurs de cette unité, la mise en application de la loi sur le Ramu et enfin, la prise de mesures concrètes en vue de sauvegarder les emplois travailleurs de la Sobebra. Pour les six (06) secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, la satisfaction de ses revendications est la condition sine qua non pour un dialogue social de qualité

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