La fête du football africain prévue au Gabon du 14 janvier au 05 février 2017 pourrait être gâchée. L’éventualité que la Coupe d’Afrique des nations (Can 2017) soit entachée d’actes de violence se renforce avec des anti-Bongo qui se mobilisent pour ça.
Deux militants appellent au « boycott et au sabotage de la Can » si l’événement était maintenu au Gabon. Les deux militants, l’opposant gabonais et membre de l’Ong Brainforest Marc Ona Essangui et le Français Laurent Duarte estiment que la Can 2017 ne devrait pas être maintenue au Gabon avec la crise post-électorale que traverse le pays depuis la réélection controversée du Président Ali Bongo Ondimba.
Dans une lettre envoyée au Président de la Confédération africaine de football (Caf) Issa Hayatou, ils signalent que les villes de Libreville, Oyem, Port-Gentil et Franceville où sont programmés les matchs sont celles où le régime est contesté.
Pour eux, « la répression sanguinaire contre le peuple et l’instabilité actuelle du pays imposent de transférer l’organisation de l’évènement sportif majeur du continent vers un autre pays ». Au cas où la Caf ne répondrait pas à leur lettre au plus tard le 15 décembre, promettent-ils, « nous appellerons les populations au boycott et au sabotage de cette Can ».
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