La mesure d’interdiction de l’occupation de l’espace public, notamment les rues, pour les prières et autres n’est nullement dirigée contre une confession religieuse. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia, est formel.
Lors d’une sortie médiatique ce week-end, le patron des forces de l’ordre et de sécurité béninoises a laissé entendre que la décision gouvernementale d’interdire l’occupation des espaces publics à quelque fin que ce soit peu importe par qui vise à « assurer la sécurité des personnes et des biens ».
« C’est pour rendre service aux populations en premier lieu », a juré le ministre Lafia.
L’autorité ministérielle a montré que les confessions religieuses courent un grand risque en occupant la voie pour l’expression de leur foi. « Un quidam peut foncer avec son véhicule sur des musulmans en pleine prière au bord des routes », a illustré le ministre de l’Intérieur qui pense que « si les mosquées sont remplies, il faut en construire davantage ».
Le ministre Sacca Lafia a par ailleurs tenu à rassurer les Béninois de ce qu’il n’y aucun conflit entre le gouvernement et les cultes. « Ce gouvernement n’est pas contre les religions. Bien au contraire, on encourage les religions », a confié le « monsieur sécurité publique » du régime de la Rupture et du Nouveau départ qui en veut pour preuve l’implication du chef de l’Etat dans la résolution de la crise au sein de l’Eglise protestante méthodiste du Bénin de même que la résolution de la crise à la mosquée centrale de Sèmèrè.
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