Le ministre des sports Oswald Homéky a ouvert, le lundi 30 janvier dernier, au Bénin royal hôtel de Cotonou, les travaux préparatoires de la Conférence des ministres en charge de la jeunesse et des sports de la francophonie sur la relance de l’Education physique et sportive (EPS), dans les ordres d’enseignement.
L’éducation physique et sportive et le sport constituent des atouts pédagogiques pour former le citoyen de demain. C’est conscient de cela que les autorités politiques des pays membres de la francophonie ont décidé de prendre de nouvelles résolutions. Ceci, lors de la prochaine Conférence des ministres en charge de la jeunesse et des sports (Confejes). Cette conférence va se pencher sur les moyens de relancer l’Education physique et sportive (EPS) à l’école. Dans ce cadre, il se tient au Bénin les travaux préparatoires de ladite conférence. Venus des différents pays membres de la francophonie, des experts doivent poser les jalons scientifiques d’une résolution efficace et efficiente de la relance de l’EPS à l’école ; ils vont produire un document technique et un plan d’action pour la préparation de la conférence des ministres.
Bouramah Ali Harouna, secrétaire général de la Confejes a expliqué que cette rencontre de deux jours est une «session de cadrage et de préparation de la prochaine conférence internationale sur la relance de l’EPS à l’école, et a pour but de consolider les acquis de la mise œuvre de la convention tripartite signée en 2013 entre la Confejes, la Confemen et l’IAAF». C’est un cadre de partage et d’innovation pédagogique testé dans 10 pays.
«Nous envisageons, avec l’IAAF (Association internationale des fédérations d’athlétisme), de faire du sport, un levier éducatif et un moyen d’éducation sociale», a déclaré le secrétaire général.
La réunion préparatoire va donc définir les bases d’une organisation optimale de la prochaine conférence internationale et ses résultats serviront à enrichir le capital pédagogique et scientifique mondial. Pour le secrétaire général de la Conférence des ministres en charge de l’éducation nationale (Confemen), Jacques Boureima, la rencontre de Cotonou est une étape importante dans la collaboration entre les deux organisations sœurs (Confejes et Confemen), et I2AF et surtout, en ce qu’elle confirme la synergie d’action entre les départements de l’éducation, des sports et de la jeunesse. La Confemen réitère donc son engagement à ne ménager aucun effort pour atteindre les objectifs communs, car, le sport permet à l’apprenant d’acquérir des compétences transversales et valeurs telles que l’équité, le courage, l’esprit d’initiative, l’esprit de compétition.
Avant de lancer les travaux de la rencontre, le ministre des sports Oswald Homéky a rappelé que la question de l’éducation physique et sportive à l’école est une priorité pour le gouvernement béninois. Le Bénin se réjouit donc d’accueillir les travaux préparatoires de cette conférence internationale. Il a justifié sa présence comme son engagement à faire du Bénin la capitale de la relance de l’EPS dans les pays de l’espace francophone.
«Les espoirs de la jeunesse francophone reposent sur ce que vous allez produire comme résolutions majeures», a estimé le ministre.
Il s’est engagé à faire le plaidoyer auprès de l’ensemble de ses collègues de l’espace francophone afin que les résolutions qui sortiront de ces travaux puissent être intégrées de façon efficiente aux différents plans d’action des pays membres


