18 ans déjà que Mgr Isidore de-Souza s’en est allé. Homme d’église respecté, par des voies fortuites, Mgr de Souza a joué un rôle politique majeur dans le processus de démocratisation du Bénin.
C’est par ‘’accident’’, en remplacement de Mgr Sastre, qui ne pouvait y assister, que Mgr Isidore de Souza, archevêque coadjuteur de Ouidah, participa, du 19 au 28 février 1990, à la Conférence nationale des forces vives de la nation. Placé à la tête de la conférence nationale qui réunissait les forces vives du pays en 1990 et plus d’une cinquantaine de tendances politiques, il présida ensuite le Haut Conseil de la République jusqu’à l’installation de la cour constitutionnelle.
Au-delà d’un simple souvenir, cet anniversaire de décès a la particularité d’intervenir à un moment où les Béninois se préparent à réviser la constitution, dont le débat suscite des réactions et des insinuations diverses.
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