Le rapport de l’atelier régional sur « les réformes constitutionnelles en Afrique de l’ouest : tendances, défis et opportunités », a été présenté et distribué hier, jeudi 18 Mai.La Faculté de droit et de sciences politiques de l’Université d’Abomey-Calavi, a abrité ce jeudi 18 mai 2017 la cérémonie de présentation et de distribution du rapport de l’atelier régional organisé fin novembre 2016, sur « les réformes constitutionnelles en Afrique de l’ouest : tendances, défis et opportunités » à Cotonou. Cette rencontre était une initiative de l’Association béninoise de droit constitutionnel, en collaboration avec International Idea, la fondation Hanns Seidel et l’Oif.
Le rapport de l’atelier régional organisé les 29 et 30 novembre 2016 à Cotonou, sur « les réformes constitutionnelles en Afrique de l’ouest : tendances, défis et opportunités », a été présenté et distribué ce jeudi 18 mai 2017. C’était à la faveur d’une cérémonie fort simple tenue à la Faculté de droit et de sciences politiques de l’Université d’Abomey-Calavi (Fadesp-Uac). Elle a connu la participation d’acteurs politiques, de la société civile, d’universitaires et des étudiants.
L’atelier de haut niveau a été organisé par l’Association béninoise de droit constitutionnel (Abdc), en collaboration avec International Idea, la fondation Hanns Seidel et l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), avec comme rapporteur général le professeur de sciences politiques, Victor Topanou. Ce rendez-vous scientifique avait réuni pendant deux jours des experts constitutionnels, les présidents des commissions de réformes des pays de la sous-région ouest-africaine, les juges constitutionnels, les parlementaires et des universitaires spécialistes de diverses branches du droit.
« Les délégués du colloque venaient de contextes démocratiques et de traditions juridiques différents », a rappelé hier le professeur Joel Aïvo, président de l’Abdc et doyen de la Fadesp-Uac.
Comme objectif général, l’atelier se proposait d’analyser les tendances lourdes des révisions constitutionnelles en Afrique de l’ouest, les défis politiques et techniques auxquelles elles font face, puis de proposer des pistes de solutions afin de garantir le respect du constitutionnalisme dans ces constitutions.
Lors de la cérémonie de ce jeudi, la version éditée du rapport général de l’atelier a été présentée par Thierry Bidouzo, docteur en droit public. C’est un document de 50 pages environ, qui contient le rapport du professeur Topanou, le communiqué final de l’atelier avec en annexe la note conceptuelle, et la liste des participants. Dans sa substance, le rapport précise les objectifs de l’atelier, les thèmes des panels et les panelistes, puis résume les points clés des discussions.
L’on retient par exemple « deux grandes tendances consensuelles », à l’issue de la première journée des travaux le 29 novembre. D’abord, « la nécessité de conduire les révisions constitutionnelles dans une grande transparence, dans un large consensus ». Ensuite, celle « d’organiser des processus électoraux transparents et sincères, en vue d’assurer la représentativité réelle et une légitimité incontestée des dirigeants politiques. ».
Les travaux de la seconde journée, le 30 novembre, ont conduit à la conclusion selon laquelle « les révisions constitutionnelles ont incontestablement enrichi le constitutionnalisme africain. » Donc, « les protocoles régionaux doivent être revisités et complétés ».
Des participants à la cérémonie d’hier ont reçu, de façon symbolique, leur copie du rapport des mains du professeur Joel Aïvo
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