Après la signature de la convention cadre Etat-Communes sous réserve, les autorités de la municipalité de Cotonou ont invité les élus locaux et chefs quartier à une séance de clarification. C’était hier 18 mai 2017 à la salle de délibération de l’hôtel de ville. Objet de vives critiques depuis des jours à cause d’une résistance qu’elle aurait opposée à la signature de la convention cadre Etat-Communes, la mairie de Cotonou a fini par signer le document de partenariat avec l’Etat. C’était dans la journée du 17 mai 2017, à l’issue d’une session extraordinaire. A travers cet accord, l’exécutif veut investir dans la modernisation et le développement les villes du « grand Nokoué ».
Mais Léhady Soglo et ses collègues ont voté pour la signature de la convention sous réserve d’amendements qu’ils ont émis. Pour permettre à la population de bien comprendre le bien-fondé de cet acte, des clarifications ont été données aux élus locaux, notamment les délégués de quartiers, qui seront leur porte-parole auprès des citoyens de leurs localités. C’était à la salle de délibération de l’hôtel de ville. En face de ces derniers qui ont répondu nombreux à l’appel, il y a avait des Chefs d’arrondissements, et à leur tête le Ca du 7e arrondissement, Séverin d’Almeida.
De leurs explications, on retient que la mairie affiche sa volonté à bien collaborer avec l’exécutif pour le bonheur des populations. Elle ne s’est jamais opposée à cette convention contrairement aux rumeurs qui ont circulé. Bien au contraire, la mairie a adopté une démarche qui lui a permis d’aller en profondeur de la convention, afin d’apporter des amendements citoyens et constructifs, ceci dans l’intérêt de tous. Ce travail a été fait dans un esprit non partisan et avec les cadres de la mairie.
Les amendements émis par les conseillers municipaux de Cotonou sont : « compléter un dernier point comme suit, ‘’gestion durable des infrastructures, reformuler le premier alinéa comme suit ‘’ l’Etat s’engage, conformément aux clauses des conventions spécifiques qui feront corps avec la présente convention cadre, à financer le coût de réhabilitation des populations cibles, transférer à la commune les infrastructures et équipements réalisés, compléter les engagements de la commune… , clarifier et mentionner la définition de quelques termes comme : gestion durable, services urbains, voies urbaines, asphaltage, déchets ménagers, projet intégré, compétences propres, plan directeur d’assainissement, etc. ».
Cette séance a permis aux délégués et chefs quartiers de comprendre la démarche du maire et de ses collègues, qui se disent prêts et déterminés à collaborer davantage avec le pouvoir central
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