Le syndical national des travailleurs de la justice a annoncé un mouvement de débrayage qui durera deux jours (mardi et mercredi) pour exiger un certain nombre de choses aux autorités gouvernementales. Pour Martino Ahounou interviewé par Capp Fm, plusieurs points sont inscrits sur leur plateforme revendicative.
Les travailleurs exigent entre autres l’annulation pure et simple de toutes les mutations orchestrés en dehors de la commission chargée des mutations du personnel non magistrat, le paiement des arriérés des primes statutaires du premier trimestre de l’année 2017, la modification du décret portant réglementation des frais de justice criminelle, la signature de l’avant projet de l’arrêté portant prime de vacation et le paiement des arriérés des primes statutaires dues aux agents contractuels reversés dans la fonction publique. Cette grève de 48 heures est un signal lancé aux gouvernants a assuré le secrétaire permanent, qui mentionne que le Syntra-Justice est ouvert à la négociation.
A croire maître Abdou Seibou greffier en chef du tribunal de première instance de Cotonou, cette grève n’aura pas d’impact sur la maison justice. Les magistrats et les greffiers travaillent normalement. C’est le personnel d’appui qui est en grève, pour que la justice soit effectivement paralysée, il faut que l’ensemble des syndicats soient en grève. Aussi a-t-il invité le ministre de la justice a écouté le Syntra-Justice pour un dénouement heureux.
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