Considéré comme le tombeur de Robert Mugabe, le général Constantino Chiwenga, a été nommé vice-président du Zimbabwe. Après avoir passé près de 37 ans au pouvoir, l’ancien président Robert Mugabe, a été forcé de laisser sa place après la réussite d’un coup d’état, mené par le général Constantino Chiwenga. Mugabe qui a finalement décidé de s’en aller suite à une forte pression, a laissé sa place à Emmerson Mnangagwa, vice président déchu plus tôt. L’actuel président du Zimbabwe a d’ailleurs décidé d’entamer de réels changements en matière politique puisqu’il a décidé de s’entourer d’hommes puissants, nouveaux et surtout de confiance.
Au cours d’une cérémonie à Harare hier, Constantino Chiwenga, l’homme derrière ce renouveau politique au Zimbabwe, a prêté serment, devenant de fait, le nouveau vice-président de son pays. Assurant qu’il a comme objectif d’ « observer, faire respecter et défendre la Constitution », celui qui est récemment sorti de sa retraite, partagera la vice-présidence avec l’ancien ministre de la sécurité intérieur sous l’ère Mugabe, Kembo Mohadi.
La force militaire du pays est plutôt bien représentée au pouvoir puisque d’autres généraux ont également été nommés ministres. En effet, l’ancien chef des forces aériennes, Perrance Shiri, est quant à lui devenu le nouveau ministre de l’Agriculture alors que dans le même temps, un autre général, Sibusiso Moyo, a été nommé ministre des affaires étrangères.
Ce gouvernement par intérim est ainsi sensé poursuivre sa mission jusqu’au mois de mai 2018, date à laquelle de nouvelles élections doivent avoir lieu. Assurant que celles-ci seront « libres et justes », Emmerson Mnangagwa, espère ainsi devenir, et ce, de manière démocratique, le nouveau président du Zimbabwe, bien que les observateurs, doutent de ses réelles intentions, rappelant qu’il est l’un des hommes derrière la répression ayant eu lieu sous l’ère Mugabe.
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