Le professeur Julien Gbaguidi, Secrétaire général du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du Bénin a présenté, au cours d’une émission sur radio univers ce lundi 29 janvier 2018, les préoccupations des enseignants des universités nationales du Bénin.Selon les propos de Julien Gbaguidi, plusieurs points de revendications sous-tendent la grève des enseignants des universités publiques. Entre-autres, le recrutement de six cent enseignants au moins cette année afin de combler le gap, vu que le gouvernement a promis recruter mille cinq cent enseignants et ne l’a pas encore fait après deux ans de gestion du pouvoir.
Pour le syndicaliste, le déficit d’enseignants dans les Universités est grand ce qui ne favorise pas le bon développement des activités : « Pour combler le gap, que l’Etat nous recrute six cent (6OO) enseignants cette année pour alléger la tâche aux enseignants qui sont en activité », suggère-t-il. La seule condition pour assurer un enseignement de qualité est le renforcement en personnel enseignant, comme il l’a notifié.
« On ne pourra avoir l’enseignement de qualité sans le recrutement », a affirmé Julien Gbaguidi.
Les revendications des enseignants du supérieur portent sur dix sept points dont la révision à la hausse de la prime de publication de 20% du salaire annuel conformément aux conclusions de 2010 au lieu de 8% actuellement payé, la révision à la hausse ( de 3500 à 10000) des heures supplémentaires et de vacation,…
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