A travers un communiqué en date du jeudi 26 avril 2018, le ministre des enseignements maternel et primaire met en garde les enseignants grévistes qui brutalisent leurs collègues non-grévistes.Dans le communiqué le ministre Salimane Karimou fait remarquer que « certains enseignants sous couvert de leur titre de syndicalistes, abandonnent leur classe pour parcourir les (autres écoles) aux fins de perturber les activités pédagogiques en orchestrant des actes de violence, voies de fait (et) ou en proférant des menaces à l’endroit des enseignants non-grévistes ».
Pour le ministre, ces actes condamnables vont à l’encontre de la morale, de l’éthique de la profession enseignante et des valeurs démocratiques dans un Etat de droit .Ils pourraient même dégénérer en des troubles à l’ordre public.
Le communiqué rappelle par ailleurs les sanctions prévues par la loi pour punir de tels comportements.On retient que les enseignants qui se livrent à ces pratiques encourent des sanctions allant jusqu’au blocage d’avancement d’échelon, un abaissement d’échelon ou une suppression du salaire pendant un mois.
A l’endroit des enseignants non-grévistes, il assure que toutes les dispositions sont prises pour assurer leur sécurité et éviter tout acte de violence et de trouble à l’ordre public. Les directeurs d’école, les conseillers pédagogiques, les chefs de régions pédagogiques et directeur départementaux des enseignements maternel et primaire sont instruits pour signaler en temps réel les différentes situations qui entravent le bon déroulement des activités pédagogiques dans leur juridiction de compétence.
Communiqué du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire au sujet des actes de violence, voies de fait et menaces sur les #enseignants en situation de classe. #gouvbenin #wasexo #PAGBenin #EducationBenin pic.twitter.com/jv78nZUs1h
— Gouvernement Bénin (@gouvbenin) April 26, 2018
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