Afrique du sud : L’ancien président Thabo Mbeki contre l’expropriation des blancs

Le gouvernement Sud-Africain a l’intention d’amender la constitution pour saisir les terres de la minorité blanche. Cette initiative n’est pas du goût de l’ancien président Thabo Mbéki.Dans un document rendu public par la fondation qu’il a créée Thabo Mbéki, met en garde l’ANC contre la perte de ses valeurs non raciales. L’ancien président pense que son parti est en train de tourner le dos à sa politique non raciale avec ce projet d’amendement de la constitution destiné à exproprier la minorité blanche sans indemnité. Il fait observer que la plupart des Sud- Africains ont conscience de l’échec de la  réforme agraire parce que beaucoup de terres restent la propriété des blancs. De son point de vue, il ne sert à rien d’aggraver encore la situation en divisant les races par ce projet d’amendement constitutionnel.

Thabo Mbeki pense que l’Afrique du Sud devrait  renoncer à un nouveau chauvinisme racial et s’attaquer  au « péché originel » qui a pour noms :  colonisation et apartheid racial. « L’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y vivent, noir sur blanc » a déclaré l’ancien président Sud-Africain qui citait là la charte de la Liberté de l’African National Council (ANC). Son appel sera-t-il entendu par l’actuel président Cyril Ramaphosa ? Le nouvel homme fort de Pretoria a promis d’amender la constitution pour mener à bien sa réforme agraire.

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3 réponses

  1. Avatar de gombo
    gombo

    Dans un article de New African Magazine,( https://newafricanmagazine.com/news-analysis/development/land-reform-the-world-bank-finally-sees-the-light/ ) analyse interressant sur la Banque Mondiale decouvrant sur le tard le bien fonde de la reforme agraire au Zimbabwe… et opinant sur la petsistence des inegalites en Afrique du Sud 25 ans apres la fin de l’apartheid
    Le link vers le papier de la banque mondiale 

    https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/29793/WBG-South-Africa-Systematic-Country-Diagnostic-FINAL-for-board-SECPO-Edit-05032018.pdf?sequence=1&isAllowed=y 

    On peut regretter que Bob , ait confondu reforme agraire avec distrution de terres a ses partisans, mais la necessite d’une rrdistribution des terres, aussi bien agricoles qu celles destinees a la construction est une cle de la reduction des inegalites

    Comment faire cela sans avoir l’air de pietiner les blancs, c’est la quadrature du cercle, mais rien ne peut justifier l’inaction…

    La minorite blanche n’est pas prete a abandonner ses privileges …
    Pendant combien de temps faut il negocier ?
    Les noirs doivent ils etre les seuls a toujours faire des concessions ?

    En tout cas, ayant vecu en Afrique du Sud, je comprends les frustrations des noirs et sans approuver EEF, on comprend qu’il ait du monde derriere lui

  2. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Napo , thabo mbeki ne fait que dire ce que tu dis à la fin de ton post . Et ce qu’il dit est bien sage , et lui au moins est le digne successeur de Mandela. Et concernant la réforme agraire, ils doivent être trés ingénieux pour satisfaire toutes les parties , et ne pas tomber dans des travers qu’on observe au Zimbabwe, aussi avant toutes choses éduquer nos frères noirs au travail au lieu de se soûler et de forniquer à longueur de journée 

  3. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    Je ne suis pas d’accord avec ce que dit le Président Mbéki dans cette affaire. La majorité des populations noires ne peut pas quand même restée sans terre dans leur propre pays. Si on faisait cela, la lutte contre lapatheid n’aura eu finalement aucun sens. La problematique en question n’est pas un sujet qui peut servir de politique à l’intérieur de l’ANC. Elle est très important. Si les africains de l’Afrique du Sud (Noirs et blancs) ont procéder à une réconciliation nationale, ils devaient aussi parvenir à un consensus national sur ce sujet aussi douloureux que cela pouvait advenir pour les blancs comme pour les noirs. La question devrait être posée aux populations blanches du compromis qu’ils sont prêts à faire dans cette affaire. Car, dire que les noirs n’aurontnpas droit à leur terre ne serait pas conciliable. Mais arracher tout aux populations blanches qui se considèrent comme citoyens de l’Afrique du Sud et qui désirent y vivre pour toujours ne serait pas non plus sage

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