Hospitalisé du côté de Riyad depuis le 24 octobre dernier, le président gabonais Ali Bongo a été victime d’un AVC. Si du côté du gouvernement, on tente de se montrer rassurant, le questionnement est de rigueur.Hospitalisé depuis le 24 octobre dernier à Riyad, Ali Bongo n’a donné aucune nouvelle depuis. Pire encore, le gouvernement a semblé vouloir taire la gravité de la situation en ne communiquant que très peu sur le sujet. Récemment cependant, la femme du président gabonais a décidé de donner quelques nouvelles de son époux après que les sages du Parti présidentiel aient tapé du poing sur la table. Aujourd’hui, l’appel semble avoir trouvé un nouvel écho. Après avoir affirmé pendant des jours qu’il s’agissait d’une grosse fatigue, la présidence gabonaise vient de faire des aveux.
Ali Bongo, en « phase de recouvrement » de ses facultés
En effet le porte-parole de la présidence Ike Ngouoni, a décidé de réagir au sujet de la santé d’Ali Bongo Ondimba, affirmant qu’il était aujourd’hui, en « phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ». Une manière de dire que ce dernier a traversé un passage relativement difficile, mais qu’aujourd’hui, le pire semble être derrière lui:
« Aujourd’hui le président de la République est dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques c’est la conclusion du dernier bulletin médical communiqué par l’équipe médicale », a t-il affirmé. Ali Bongo Ondimba a été victime « de malaises et vertiges persistants (…) les premières explorations ont permis de constater un saignement justifiant une prise en charge médico chirurgicale en secteur hautement spécialisé où son excellence a subi des soins de supports appropriés et approfondis et ont permis d’améliorer de façon significative son état général et ainsi d’alléger le protocole de soin (…) Selon l’équipe médicale, son Excellence, monsieur le président de la République amorce donc progressivement une phase de récupération physique très encourageante »
Il tient toutefois à préciser qu’Ali Bongo reste président : Ali Bongo « continue d’exercer ses fonctions, les institutions de notre République fonctionnent donc aujourd’hui parfaitement dans le strict respect de la Constitution »
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