Des révélations chocs. En effet, le site d’information Mediapart vient de dévoiler une série d’enregistrements de conversations qu’aurait eu Alexandre Benalla avec Vincent Crase, un ancien gendarme employé au siège de La République en marche. Les deux hommes sont notamment connus pour être tous deux accusés de violence volontaire à l’occasion des manifestations du 1er mai 2018.
Benalla parle de Macron et se vante
Première indication de ces enregistrements, Emmanuel Macron semble être de tout cœur derrière Alexandre Benalla. Selon ce dernier, le président de la République lui aurait d’ailleurs envoyé un message quelques jours avant son audition au Sénat, message via lequel Macron assure que Benalla allait « les bouffer », sous-entendu, Benalla allait leur prouver qu’il était exempt de tout reproche. Histoire de bien comprendre, Crase lui demande alors de répéter. « Donc ‘le patron’ (le surnom donné à Macron) nous soutient ? » demande-t-il. « Il est comme un fou » lui rétorque Benalla.
Un second enregistrement tend à prouver cette fois-ci, que Benalla était visiblement fier de son coup, se vantant carrément d’avoir réussi à provoquer une double enquête parlementaire à 26 ans seulement. La conversation continue et Crase évoque alors l’idée d’aller « nettoyer » les locaux parisiens d’en Marche ! Selon ce dernier, la situation aurait toutefois dégénéré à cause d’un groupe de gendarmes et de policiers relativement jaloux.
Crase parle d’un « complot »
En effet, ces derniers n’auraient pas supporté qu’un jeune homme de 26 ans dirige le service de sécurité de l’Élysée. Résultat, face à tout ce tumulte médiatique, un groupe de personnes auraient décidé de les piéger en dévoilant de douteux enregistrements. Une information signée RTL qui aurait eu Vincent Crase directement au téléphone. « C’est Emmanuel Macron qu’ils voulaient atteindre » ira-t-il jusqu’à dénoncer.
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