Comment échapper aux sanctions américaines tout en continuant à échanger sur le plan commercial avec l’Iran, c’est la difficile équation que tente de résoudre des pays de la zone UE. En 2015, un accord historique sur le nucléaire iranien avait été trouvé sous l’égide de nombreuses puissances mondiales. Il semblait alors que les relations entre Téhéran et le reste de la communauté internationale étaient en passe de s’améliorer.
Les échanges commerciaux avaient alors repris entre l’Iran et de nombreux pays occidentaux. Cependant, l’arrivée de Donald Trump à la maison blanche a complètement bouleversé le rétablissement des relations avec la République islamique.
Dès son installation dans le berceau ovale, le milliardaire a désengagé son pays de l’accord sur le nucléaire iranien et a instauré des sanctions économiques contre Téhéran. De plus, le locataire de la maison blanche a menacé de sanctions tous les pays qui viendraient à établir des liens commerciaux avec l’Iran.
Instex pour contourner les sanctions de Trump
L’Europe, qui avait signé de nombreux protocoles d’accords avec la République Islamique s’est retrouvé dans l’embarras. Pour essayer de contourner les sanctions américaines et établir un pont commercial avec Téhéran, des pays membres de l’UE ont mis en place un canal financier baptisé Instex acronyme anglais pour (instrument de soutien aux échanges commerciaux). Ce mécanisme a été initié par La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni et l’objectif est de continuer à échanger commercialement avec l’Iran.
Instex aura son siège basé en France et sera dirigé par une personnalité du monde de la finance allemande, Per Fischer. Les États-Unis n’ont pas encore réagi à la création de ce mécanisme européen mais connaissant Donald Trump il risque de sortie de sa réserve dans quelques jours.
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