La France hausse le ton. En effet, alors que le président Trump a récemment demandé à ce que les djihadistes étrangers, capturés par l’armée américaine soit rapatriés chez eux, sous peine d’être possiblement relâchés dans la nature, le président Macron a décidé de rappeler à tous les décideurs, que la France était souveraine et donc libre de poursuivre la doctrine voulue.
« Contrairement à ce que j’ai pu lire ou entendre, il n’y a pas de programme de retour des jihadistes » français actuellement détenus dans des camps syriens, a-t-il ainsi affirmé. Toujours selon ce dernier, la doctrine française a d’ailleurs toujours été la même, à savoir faire en sorte que les éléments capturés et incarcérés à l’étranger, soient « avant toute chose judiciarisés dans ces pays lorsqu’on reconnaît la justice ». Une manière pour lui d’affirmer que les djihadistes capturés seront, de fait, directement jugés en Syrie.
Macron rappelle les règles du droit de base
Le droit aidant, ces derniers ont toutefois l’autorisation de demander la protection consulaire. Cette demande leur permet ainsi de s’assurer que la justice fasse bien son travail et que les droits de l’homme soient bien respectés. Plus particulièrement, ce service aide également à commuer une peine de mort en une peine de prison à perpétuité, peine reconnue par l’hexagone.
Une réponse indirecte aux demandes de Trump
Récemment, le président irakien Barham Saleh a d’ailleurs confirmé ce constat, assurant que les 13 français djihadistes actuellement derrière les barreaux à Bagdad seront jugés selon « la loi irakienne ». Pour les autres, capturés par l’armée irakienne en Syrie par exemple, leur statut relèvera de la décision des autorités locales, en vertu de la souveraineté nationale, a confirmé Emmanuel Macron, rappelant donc à Trump que les États-Unis n’avaient aucun pouvoir d’influence sur le retour ou non des étrangers capturés.
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