Le président américain dans une interview ce dimanche à un grand média américain, répondait à des questions sur sa stratégie géopolitique dans le moyen orient au cours de l’émission ‘’face à la nation’’. Donald Trump révélait au cours de ce entretien, que son retrait des troupes de Syrie, ne signifiait nullement un retrait du Moyen-Orient, puisque des négociations étaient menées avec les autorités irakienne pour y avoir une base arrière de ‘’surveillance’’.
Une tour de Garde ‘’irakienne’’
La stratégie de Trump serait de maintenir les troupes américaines en Irak afin de surveiller et de maintenir la pression sur l’Iran voisin. Les américains selon la presse nationale, auraient et de façon très discrète, négocié avec l’Irak pour permettre à des centaines de commandos américains et aux troupes de soutien opérant actuellement en Syrie de se déplacer vers des bases en Irak et de frapper l’État islamique à partir de là.
Ces bases construites du temps de la campagne contre Saddam Hussein et les talibans, pourraient aujourd’hui selon Trump être encore utiles.« Nous avons une base en Irak et la base est un édifice fantastique. Je veux dire, j’y étais récemment et je ne pouvais pas croire l’argent dépensé pour ces immenses pistes (…) nous avons dépensé une fortune pour construire cette base incroyable » confiait le Président Trump.
Avant de poursuivre ; « Et l’une des raisons pour lesquelles je veux la (la base) garder est que je veux pouvoir surveiller un peu l’Iran, car l’Iran est un problème réel ». Et le président américain de préciser que la situation éminemment stratégique de la base, se prêtait de façon idéale à cette mission de surveillance « Nous allons continuer à regarder et à regarder, et s’il y a un problème, si quelqu’un cherche à fabriquer des armes nucléaires ou d’autres choses, nous le saurons avant ».
Des propos déplacés
La presse internationale révélait, cependant que les propos du chef d’État américain pourraient bien saper les négociations en cours. Car face aux autorités irakiennes, les USA avaient surtout mis en avant l’avantage d’une défense contre les attaques de Daesh. Aussi le discours de Trump, n’aurait-il servi qu’à conforter les irakiens dans leur méfiance que la manœuvre de Trump ne serait qu’une extension de celle d’Israel contre son ennemi de toujours, l’Iran.
« Si les Américains tentent d’amener plus de troupes en Irak, il y aura une escalade d’opposition à leur encontre, car la vraie raison de leur venue est de frapper l’Iran » déclarait à un média américain Jawad al-Musawi, un député irakien.
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