Alors que les tensions se font de plus en plus vives du côté du Venezuela, ou Juan Guaido a tenté de faire entrer l’aide humanitaire américaine samedi dernier, Nicolas Maduro continue d’invectiver les États-Unis. Les accusant dans un premier temps de vouloir utiliser ces convois de vivres et de médicaments comme préparation à une attaque, Maduro les a ensuite accusé de vouloir provoquer une guerre en Amérique latine.
Selon le leader Chaviste, les États-Unis inventent une crise au Venezuela afin de justifier « l’escalade politique et une intervention militaire au Venezuela pour entraîner une guerre en Amérique du Sud ». Une manière pour lui de rejeter les troubles vécus actuellement par son pays et sa population, sur le dos de Washington.
Le groupe de Lima, une menace pour Maduro
Maduro est ensuite revenu sur la réunion organisée par « le Groupe de Lima », un groupe composé notamment de Mike Pence, le vice-président américain et de Juan Guaido, l’autoproclamé président par intérim du Venezuela. Ces derniers sont réunis à la suite des événements de ce weekend, du côté de la Colombie, en vue de définir la stratégie à adopter afin de forcer Maduro à un départ. Une véritable menace pour le leader vénézuélien, qui estime que ces derniers tentent d’imposer un gouvernement parallèle. Cette réunion aura d’ailleurs permis à Washington de réaffirmer son soutien à l’opposition, les partis représentés excluant toutefois une intervention militaire.
Toutes les options sont encore sur la table
Aujourd’hui, Maduro semble vouloir éteindre l’incendie provoqué par le président de l’Assemblée qui, du côté de Bogota, ne peut revenir à Caracas.« Il peut partir et revenir et il aura affaire à la justice parce que la justice lui a interdit de quitter le pays. » a d’ailleurs insisté celui qui est toujours soutenu par l’armée, mettant de fait la pression sur son opposant, l’invitant à « respecter les lois. ». Pour le moment, difficile donc de savoir ce que la suite des événements réserve, toutefois, Washington a réaffirmé que toutes les options étaient sur la table, la diplomatie étant actuellement privilégiée à l’intervention militaire.
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