Lors de l’acte 15 du rassemblement des gilets jaunes, les forces de l’ordre ont été victimes à Paris, de jets d’excréments. Samedi dernier, soit une semaine après que cette nouvelle arme ait été testée, les manifestants ont remis ça, du côté de Marseille et Montpellier cette fois-ci. Une situation inédite et compliquée à gérer pour les forces de l’ordre.
Un fonctionnaire de la BAC aurait d’ailleurs été blessé au niveau du coude, recevant un projectile rempli d’excréments. Une information confirmée par Rudy Manna, responsable local d’Alliance, syndicat policier, qui a ainsi assuré, « des sacs remplis de merde ont été jetés sur des policiers de la BAC de Marseille (brigade anticriminalité) et ont explosé. Trois fonctionnaires ont été souillés à un point inimaginable ! ». Une humiliation pour ces hommes qui n’ont d’ailleurs pas pu identifier les auteurs de ces gestes.
Excréments, peinture, acide, les policiers visés de partout
Du côté de Montpellier, ce sont des ballons qui ont été gonflés et remplis d’excréments. Ceux-ci ont ensuite été lancés en direction des forces de l’ordre. Certains ont profité de l’occasion pour y incorporer un cocktail relativement dangereux fait de peinture et d’acide. Un triste constat partagé par Rémy Alonso, secrétaire départemental d’Alliance dans l’Hérault qui a également fustigé la présence de faux reporters et de street-medics d’extrême gauche.
Une guerre de l’image, également enclenchée
Selon ce dernier, des hommes et des femmes se prétendant journalistes, circulent dans les rues, caméra à la main, tentant de filmer la moindre scène susceptible de faire le buzz. Les street-medics eux, ce services de médecins de rue auto-géré par des manifestants, ont été infiltrés par des militants d’extrême-gauche, qui ramassent des douilles au sol et font des clichés photographiques en posant ces balles ou grenades aux côtés de personnes blessées. Une guerre de l’image semble donc enclenchée.
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