Le chef de l’Etat souhaite une participation plus large des partis politiques aux élections législatives du 28 avril prochain. Il l’a dit récemment lors d’une rencontre avec ces formations politiques au palais de la Marina. Le président de l’Assemblée nationale a été mandaté pour réunir le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents dans l’optique d’ouvrir éventuellement une session extraordinaire.
Ils exigent leur reconnaissance
C’est ce qu’il a d’ailleurs fait hier jeudi selon des sources concordantes. Après avoir tenu une réunion avec le bureau du parlement et la conférence des présidents, Me Adrien Houngbédji a commencé ses consultations. Dans la soirée , aux environs de 18 heures, il a recu les Forces Cauris pour un Bénin Emergent et le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannai.
Ces partis d’opposition auraient exigé l’abrogation du nouveau code électoral et de la charte des partis politiques, le report de la date des élections, la reconnaissance de leur existence et la relance de tout le processus électoral,
Patrice TALON a perdu la main. Il a échoué sur le plan politique, il est désormais l’ombre de lui même.
Le protocole additionnel de la CEDEAO est sans ambiguïté. Sans un consensus, il n’y aura pas de sortie de crise. Malgré la majorité des députés favorables à Patrice TALON au parlement, plus rien de possible sans l’opposition même extra parlementaire.
Lorsqu’on abuse de ses prérogatives, voilà comment la nature se charge de régler les comptes. Et ce n’est que le début du commencement.
Une élection inclusive rendra à coup sûr Patrice TALON minoritaire. Et ce serait le premier pas vers la fin de son règne.
Donc, tant que Partis politiques, ils n’existaient pas avant? Vous voyez ceux qui prétendent vouloir nous gouverner?